Actualités of Sunday, 11 September 2016

Source: fr.allafrica.com

Bafoussam: Un nouveau foyer de grippe aviaire découvert

Photo d'archives utilisée à titre d'illustration Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Près de 30.000 poulets sont en cours d'incinération. L'annonce officielle a été faite par le gouverneur de la région de l'Ouest.

D'un ton grave, le gouverneur Awa Fonka Augustine annonce la nouvelle. Un autre foyer de grippe aviaire été découvert. Si les analyses qui vont attester ces soupçons ne sont pas encore arrivés, les pertes sont énormes pour le confirmer. 16.000 poulets ont été détruits. Il reste à détruire 16.000 autres.

Ce qui sera fait au courant de ce weekend. Tout a commencé lorsque quelques poulets ont été observés morts dans une ferme. Par la suite, le responsable de la ferme a fait observer ses doutes par le délégué régional de l'élevage, des pêches et des industries animales de l'Ouest.

C'est au total 30.000 nouvelles poules détruites des suites des effets de la grippe aviaire. Il va donc falloir relancer la sécurité à Bafoussam et dans la Mifi. C'est l'objet de la convocation que les services du gouverneur ont adressé à des acteurs de la filière avicole et à d'autres acteurs clés de la ville de Bafoussam.

A la suite, le gouverneur rappelle les mesures qu'il faut appliquer et remercie la bonne collaboration qui existe entre les éleveurs et l'administration. Un clin d'oeil à l'endroit de André Richard Wouembé.

C'est ce fermier de la place qui a découvert quelques bêtes mortes dans son cheptel. Hier, quand il signalait la nouvelle au délégué régional de l'élevage, des pêches et des industries animales de l'Ouest ainsi qu'au gouverneur Awa Fonka Augustine, on dénombrait près de 6000 poules mortes.

André Richard Wouembé, fondateur et propriétaire de la société industrielle de la promotion de l'élevage du Cameroun (Siprec), garde le mutisme et ne veut pas préciser si ces poules ont été toutes découvertes mortes ou ont été tués après la découverte des premiers cas suspects.

Subissant la pression de ses pairs éleveurs, il ne veut pas encore parler de grippe aviaire. «Des prélèvements ont été effectués.

Nous attendons que les analyses soient rendues publiques, pour confirmer ou infirmer. Il peut s'agir d'une autre piste comme d'une autre maladie comme une peste par l'exemple », lance ce propriétaire de plusieurs cheptels d'élevage de poules.

La délégation régionale de l'élevage, des pêches et des industries animales, a instruit le respect des règles d'hygiène autour de ce site en attendant les conclusions. Ces nouveaux suspects arrivent au moment où, les acteurs de la filière militent pour l'obtention des facilités afin de relancer la filière.

C'est tous les opérateurs du secteur avicole qui attendent les résultats de ces tests. Pour le gouverneur, il faut rester prudent. Awa Fonka Augustine rappelle qu'il est important de continuer à respecter les règles de biosécurité.

Ceci, jusqu'à ce que le gouvernement qui ne veut que le bien de cette filière comme de toute l'économie nationale, juge la nécessité d'ouvrir tout ce secteur.