C’est une information qui fait grand bruit à Lomé, la capitale togolaise. Selon le journaliste Bonéro Bêtum-Lawson, Directeur de publication du journal la Nouvelle, un Camerounais a trouvé la mort dans des circonstances troubles.
Selon le journaliste, les faits se sont déroulés dans la nuit du 05 au 06 novembre 2022. Tout serait parti d’une bagarre impliquant la victime dans un bar bien connu de la capitale togolaise.
Les faits
Un étranger qui serait de nationalité camerounaise, était un client habituel et très bien connu par le gérant et le personnel du bar G20. Il nous revient selon une source que ce dernier est un vrai consommateur et à chaque fois quand il est complètement ivre, il sème le désordre tout en menaçant les autres clients.
Le client fouteur de trouble arrive une fois encore dans la nuit du samedi 05 novembre 2022 pour s’installer comme d’habitude, et comme l’agent de sécurité a senti que ce dernier serait en possession d’une “arme blanche“, l’agent lui demande de quitter le bar et le client aurait refusé.
Soudain, l’agent de sécurité commence à donner des coups de bâtons au client pour le faire partir du bar, le gérant s’y met aussi. Les deux ont suivi le client tout en le bastonnant sur plus de 1 km.
Le lendemain c'est-à-dire le dimanche 06 novembre au petit matin, le client a été retrouvé sans vie dans la rue dans la zone de l’église catholique Immaculée Conception de Nyékonakpoè dans la commune de Golfe 4 à Lomé.
Une enquête a été diligentée par les forces de l’ordre. Le gérant du bar G20, répondant au nom d’AMEGBEBOU Amevi Mawuko et son agent de sécurité répondant au nom de GBEDE Charles Komi ont été arrêté et déposés le 10 novembre 2022 à la prison civile de Lomé, pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention homicide ».
"Rappelons que ce bar G20 est un haut lieu de tous les trafics, prostitutions des mineurs et de tous les dangers, de même que d’autres bars à travers la ville de Lomé la capitale.Le ministre de l’administration territoriale et son collègue de Sécurité doivent agir et faire quelques choses pour le bon sens", rappelle le journaliste togolais.