Actualités of Tuesday, 10 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Bain de sang à Yaoundé : un père égorgé dans son sommeil

Les populations sont sous le choc Les populations sont sous le choc


• Horreur à Yaoundé

• Nkoldongo est sous le choc

• Un élève décapite son père


C'est l'horreur et désolation au quartier Nkoldongo. Un père de famille a été mortellement charcuté à la hache dans son sommeil par son fils.

Papa Belibi, puisque c'est de lui qu'il s'agit, s'était endormi et ne savait pas que c'était son dernier sommeil.

Il ne se réveillera plus jamais de son éternel sommeil, son fils adoptif, élève au lycée du même nom, croyant certainement interpréter le personnage d'un film d'horreur s'est armé d'une hache et d'une machette avec lesquelles il fit usage dépeçant sa victime qui n'eût point le temps de comprendre ce qui lui arrivait.

Le jeune monstre a justifié son ignoble crime par le fait que sa victime l'énervait, lui et sa mère. Capturé, le criminel s'apprête à rejoindre sa cage à Kondengui.

En pleine fêtes de fin d'année récente, un jeune a aussi égorgé son père à Bandjoun parce que son père a refusé de lui donner l'argent de fêtes. Après son forfait, il dépouille son cadavre et s'en va boire ses bières dans un bar du quartier.

Tout s'est vite passé le 25 décembre dernier, jour des festivités de la nativité quand le jeune homme âgé de 22 ans, ne supportant pas l'idée de passer Noël les poches trouées avait fondé tous ses derniers espoirs sur son père à qui il attendait un geste qui sauve.

Mais face au refus du papa de lui accorder la moindre pièce, le jeune homme fou de colère va se saisir d'une pierre et assommer son géniteur à l'arrière du crâne alors que ce dernier s'apprêtait à prendre son bain.

Le crime commis, le jeune meurtrier déplacera la dépouille de sa victime dans le lit de la chambre question de maquiller son acte avant de braquer à nouveau le cadavre de son père emportant le portefeuille de ce dernier, butin de sa convoitise. Comme si rien n'était, le jeune criminel va se rendre dans un bar du coin où il prendra une bonne Magnan bien glacée, les pieds croisés chantonnant les paroles d'une chanson bien connue :

"Aidez-moi oh quand je suis en vie, sauvez-moi quand je suis encore ici, n'attendez pas le jour de ma mort oh pour m'acheter la Kadji..."

Alors que toute la famille croyait le papa parti dans son sommeil, un rapport de l'hôpital où se trouvait la dépouille indiquera que la victime a été atteinte par une pierre à l'arrière du crâne. La suite, dans un commissariat de la ville où le jeune criminel passera aux aveux.