Actualités of Friday, 29 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Bain de sang : trois gendarmes camerounais décapités vifs, Etoudi contrattaque

Trois gendarmes camerounais décapités par un groupe séparatiste pro-Biafra Trois gendarmes camerounais décapités par un groupe séparatiste pro-Biafra

Dans la péninsule de Bakassi, un groupe séparatiste pro-Biafra, connu sous le nom de Black Marines, a récemment mené une attaque sanglante ayant entraîné la mort de trois gendarmes camerounais à Isangele, dans la subdivision de Ndian de la région du Sud-Ouest du Cameroun. Cette tragédie a été rapportée par le journal National Daily au Nigeria.

Selon des sources internes, quatre membres des Black Marines ont débarqué d'un bateau rapide vers 5 heures du matin mardi. Près du rivage, ils ont laissé leurs embarcations à la dérive avant de se jeter à l'eau pour tendre une embuscade aux gendarmes. Un gendarme a été abattu et deux autres ont été décapités, selon les médias locaux. La Ligue des Nations Biafra a confirmé l'incident, mais n'a pas donné plus de détails.

Jusqu'à présent, l'armée camerounaise n'a pas émis de déclaration officielle concernant cette attaque signalée. Cette tragédie survient peu de temps après un attentat suicide revendiqué par le BNL qui a coûté la vie à environ sept soldats de l'unité d'élite BIR (Bataillon d'Intervention Rapide) le vendredi précédent.

En réaction à cet attentat, le BIR a émis un mandat d'arrêt contre Henry Edet, coordinateur opérationnel du BNL, et a intensifié ses opérations contre le groupe militant. Il est à noter que le BNL avait affirmé, il y a quelques mois, que ce même Henry Edet avait été capturé par le BIR.

Une force militaire conjointe composée de soldats camerounais et nigérians a lancé une attaque contre les combattants du BNL jeudi matin, blessant au moins deux membres des Black Marines, selon les déclarations du BNL.

Par ailleurs, les Biafrans auraient fait exploser un autre engin explosif dans une localité frontalière maritime de Bakassi, causant la mort de plusieurs soldats jeudi matin.

Ces événements tragiques témoignent de la persistance des tensions et des violences dans la région de Bakassi. Il est impératif que les autorités camerounaises et les groupes séparatistes s'engagent dans un dialogue constructif pour trouver une solution pacifique et durable à ce conflit. La stabilité et la sécurité de la région dépendent de cette issue pacifique.