Actualités of Tuesday, 1 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Bamenda: attaqué par des ambazoniens, un militaire sort son arme, tire dans l'air et s'en fuit

Le véhicule Le véhicule

• Les ambazoniens ont brulé le véhicule du militaire

• Il s'agissait d'un véhicule personnel

• Le militaire a pris la fuite par la brousse



Le militaire circulait à bord de son véhicule à Bamenda quand il a été stoppé par combattants séparatistes qui l'on menacé à l'arme.


L'homme a, selon nos informations reçues auprès de témoins de la scène, réagi plus rapidement en sortant son arme. Il aurait fait quelques tirs de sommation et pris la fuite abandonnant son véhicule surplace.

"Les rebelles séparatistes ambazoniens ont brûlé un véhicule de marque "Carina E" au niveau de "mile12" à Bamenda ce lundi. Le propriétaire était un militaire qui a pu s'échapper dans la forêt après avoir usé de son arme lorsqu'il s'est senti en danger", nous rapporte une source.

Militaires et policiers ciblés

La guerre dans le NOSO continue de faire des victimes de part et d’autres. Malgré la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations TotalEnergies Cameroun 2021 qui bat son plein, les belligérants n’ont pas daigné s’accorder un petit répit avec ne serait-ce qu’un cessez-le- feu temporaire pour permettre aux populations de vivre cet évènement inédit en toute quiétude.

L’on apprend qu’un Policier a été abattu toujours à Bamenda le 27 janvier dernier.

Bamenda est une ville du Cameroun, chef-lieu du département du Mezam et de la région du Nord-Ouest. Elle constitue la ville la plus peuplée du Cameroun anglophone et a été érigée en Communauté urbaine de Bamenda en 2008. Depuis plus de 6 ans, cette ville est le théâtre des affrontements entre les factions séparatistes et les soldats loyaux au pouvoir de Yaoundé.

"Un policier abattu à Bamenda par les ambazoniens à City Chemist. Il devient le 1334e soldat tué depuis le début de la guerre. Identification de la
victime en cours", a publié le lanceur d’alerte N'zui Manto.


Récemment, les autorités camerounaises ont affirmé, et ceci pour la première fois que les séparatistes anglophones bénéficient de l'appui des
terroristes venus de l'extérieur.