Actualités of Friday, 22 September 2017

Source: cameroon-info.net

Bamenda: l’attentat aurait été financé par des expatriés

Les auteurs pourraient être bientôt appréhendés Les auteurs pourraient être bientôt appréhendés

Le spécialiste des questions de sécurité pense que les activistes anglophones sont entrés «dans la phase de rébellion ouverte».

Biloa Ayissi, ancien commissaire de police devenu journaliste a disséqué l’attentat survenu le 21 septembre 2017 à Bamenda sur Radio Balafon, une antenne de la ville de Douala. Il a déclaré qu’il fallait s’attendre à ce que ce type d’acte soit perpétré. Il s’en prend un peu à « certaines autorités » qui selon lui n’ont « probablement pas fait leur boulot » alors, dit-il que des « informations précises » avaient été données.

Il déclare qu’il avait été constaté que la rébellion était financée de l’extérieur. S’appuyant sur des informations personnelles il affirme que le premier envoi était de 300 millions de Francs CFA. « On demandait aux gens de tenir le coup et s’ils tiennent le coup on va doubler la somme. Cela se voyait par l’instauration des villes mortes », assure le directeur de la publication du journal Nouvelle Afrique. Biloa Ayissi suppose que des commerçants qui ferment leurs boutiques comme cela c’est vu dans la zone anglophone ont d’autres sources de revenus et ne subissent pas de pertes. Pour lui c’était un indice pour tout véritable observateur.

L’ancien commissaire de police croit que « les gens étaient décidés à détruire ». Il se demande comment on peut revendiquer l’indépendance en détruisant son propre patrimoine. Il pense qu’il y a des moyens de démasquer les coupables. « Compte tenu du mode opératoire qui a été observé j’espère que nos experts comprennent ce qu’il faut faire pour connaître qui a commis ce crime. Il y a des moyens certains, je dis bien certain de détecter qui a fait exploser les bombes ».

Il réitère que les activistes anglophones ont engagé la lutte armée. « Il ne m’appartient pas de dire cela à la radio, mais il faut dire que nous ne sommes plus face à de simples revendications mais fondamentalement, nous sommes dans la phase de la rébellion ouverte donc du terrorisme qui malheureusement conduisent à la mort souvent des innocents et nos frères de l’autre rive du Moungo. »