Lors du point de presse donné dans les locaux de son parti au quartier Deido lundi dernier, le président du Mouvement progressiste (MP), Jean-Jacques Ekindi, a condamné avec force les événements de Bamenda qui ont débuté fin novembre et atteint un pic de violence le 8 décembre dernier. Dans son propos liminaire, l'ancien député est revenu sur certains actes posés et qui sont de nature à semer le doute et mettre en dérive les valeurs de paix et du vivre-ensemble. Jean-Jacques Ekindi a notamment fustigé l'incitation à la rébellion de certaines personnes, avec un objectif de « sécession violente d'une partie de notre patrie commune », l'incitation au meurtre et à la division des Camerounais.
Le président du MP s'est appesanti sur le cas du député du Social Democratic Front (SDF) qui a fait des déclarations fracassantes à la tribune de l'Assemblée nationale. Cette intervention devant l'auguste chambre proclamait, selon le leader politique, « que les « francophones » sont des esclavagistes », etc. Pour le MP, les problèmes doivent être posés par corporation, en évitant tout amalgame. Jean-Jacques Ekindi a interpellé le président de l'Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, lui demandant de faire en sorte que le parlementaire susmentionné apporte les preuves de ses assertions.