• C’est une situation grave

• Elle met en danger les passagers

• Le syndicat veut réduire l’insécurité

Avec la crise anglophone. L’insécurité dans la région de Bamenda a connu une ascension fulgurante. Plusieurs bandits se sont immiscés dans le combat que les séparatistes mènent avec l’armée pour commettre des exactions et agresser les civils. L’un des moyens par lequel ces sans foi ni loi passent ce sont les taxis. Ainsi pour réduire le nombre de cas d’agression, le syndicat des taximan entend sensibiliser les chauffeurs de taxis. Le président du syndicat des chauffeurs de taxi de Mezam, Gerald Tamanjong, a révélé que moins de 700 chauffeurs de Bamenda possèdent des badges d’identification qui sont considérés comme l’un des documents les plus importants pour eux.
Il a invité les chauffeurs de taxi de la ville à mettre à jour leurs formalités d’enregistrement en indiquant qu’il s’agit d’une mesure de sécurité clé entre les chauffeurs et les passagers.

Gerald Tamanjong a noté que leur secteur est mieux placé pour réduire l’insécurité.
Avec le taux élevé d’insécurité provoqué par la crise qui secoue les deux régions anglophones du pays, Gerald Tamanjong estime qu’il est temps de rétablir l’ordre dans le
secteur.

« Les conducteurs qui ont refusé d’obtenir leurs papiers d’identité sont simplement égoïstes.
Nous avons besoin d’ordre dans ce secteur », a-t-il conclu.

« Si des armes ou des individus présumés arrivent en ville, ils doivent passer par des taxis.
Donc, si nous, les chauffeurs de taxi, avons tous nos badges, suivez la façon dont nous transportons nos passagers. Si un passager met quelque chose dans notre voiture, nous devons nous assurer que nous contrôlons les choses. À partir de là au moins, l’insécurité diminuera », a déclaré Gerald Tamanjong.
Récemment, des engins explosifs improvisés, des engins explosifs improvisés, des engins piégés, ont été plantés dans des taxis à Buea et Bamenda, causant la mort de nombreuses
personnes.