Ce consortium composé de la société civile, du regroupement de syndicats d’avocats et d’Organisations Non Gouvernementale indique, indique dans un communiqué rendu public samedi dernier que les populations ne doivent pas travailler de 6 heures à 18 heures.
Plongées depuis hier dans les villes mortes, les populations qui vivent dans la Région du Nord-Ouest ont été appelées à ne pas travailler de 6 heures à 18 heures. Le consortium qui dit militer pour les droits des anglophones au Cameroun l’a indiqué samedi dernier dans un communiqué qui annonce la tenue des villes mortes durant deux jours.
Il s’agit en fait d’un consortium composé de la société civile, de regroupement de syndicats d’avocats et Organisations Non Gouvernementale (ONG). Cette action, d’après ledit consortium, vise à protester contre ce qu’il appelle la «militarisation de la Région du Nord-Ouest». A travers ces villes mortes, ce consortium veut exiger du Gouvernement la libération des jeunes encore en détention, arrêtés dans les Régions anglophones et conduits à Yaoundé à la suite des premières manifestations du 8 décembre 2016.
Le consortium dit condamner aussi la réaction disproportionnée des forces de l’ordre contre une «population civile non armée». Le quotidien Le Jour qui suit également de près cette crise rapporte que les signataires du communiqué «reprochent à l’État son «hypocrisie», lui, qui utilise à la fois le dialogue et la répression».
Et comme on pouvait s’y attendre, les signataires demandent au Gouvernement d’organiser sans délai un referendum sur le retour au fédéralisme. C'est le point principal des revendications portées par les membres du consortium. «Il est dit que si cette revendication n’est pas satisfaite, ce sera l’indépendance», écrit le quotidien.