Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bamenda s’est exprimé au cours d’une conférence de presse le 23 juin à Douala.

Malgré l’accalmie, les troubles sociaux ne sont pas encore complètement terminés dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest. Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bamenda est bien placé pour le savoir. C’est pour cette raison, fait savoir La Nouvelle Expression (LNE) du 27 juin, qu’au cours de la rencontre avec les journalistes vendredi dernier à Douala, Vincent Ndi Ndumu, a appelé à la résistance.

« Je voudrais appeler les populations à résister aux attaques des fauteurs de troubles. Ce message s’adresse non seulement aux habitants du Nord-Ouest, mais aussi aux anglophones en général », a-t-il déclaré. C’est que la crise qui dure depuis 9 mois, a complètement paralysé l’école à Bamenda. Une situation encouragée par les villes mortes, que le délégué à condamnées.

« Nous dénonçons des actes de vandalisme, les incendies, violences et intimidations », a fait savoir Ndi Ndumu tout en soulignant que les élèves qui ont suivi leurs cours auront certainement leurs diplômes ; le contraire de ceux qui ont cédé à l’intimidation.

Le délégué du gouvernement s’est montré optimiste concernant la sortie de crise. Au moins, de son avis, parce que les familles auront constaté que les villes mortes leur coûtent excessivement cher. Il a indiqué que les pertes s’évaluent à plusieurs milliards de FCFA. Ndi Ndumu pense que ces agitations sont initiées par quelques éléments de la diaspora. Aussi, demande-t-il aux partis politiques, surtout ceux de l’opposition, aux ONG et autres associations de se mettre ensemble pour endiguer la crise.