Actualités of Wednesday, 15 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Bamenda : un soldat abattu et un 2e décapité par les ambazoniens

Il s’agit d’un soldat du GPIGN et d'un militaire Il s’agit d’un soldat du GPIGN et d'un militaire


• Il s’agit d’un soldat du GPIGN et d'un militaire

• Ils ont été abattus ce mardi

• Les Ambazoniens ont pris la fuite


Les Ambazoniens ont encore frappé. Ils ont tué 2 soldats ce mardi. Selon les premières informations parvenues à la rédaction de Camerounweb, il s'agit d'un soldat du GPIGN froidement abattu et d'un militaire décapité.

Notre source indique que les 2 hommes se trouvaient seuls dans un lieu isolé lorsque des ambazoniens venus de nulle part vont les exécuter avant de disparaître dans la nature.

Ces nouveaux décès portent à 1382, le nombre de soldats tués depuis le début de la guerre.

Militaires anéantis par No Pity: violente riposte du BIR, des séparatistes éliminés à Bamenda

L'armée camerounaise a renforcé ses offensives dans le Noso ces dernières heures, suite au drame de Njitapon qui a causé la mort de 9 gendarmes appartenant à l'unité des forces spéciales.

D'après des informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb, une opération de l'armée dans le département de la Mezam a couté la vie à au moins 3 combattants séparatistes.

Nos sources indiquent que des armes et une importante quantité de munitions saisies.

"Au moins 3 séparatistes ambazoniens Neutralisés par l'armée Camerounaise, un Pistolet Automatique (PA) saisi, 1 900 munitions saisies, des outils à décharge Explosifs saisis également à Chomba", apprend-on notamment de notre source sécuritaire.

Chomba est un village de la commune de Bamenda II dans le département de la Mezam au Cameroun. Le village est situé à 7 km de la ville de Bamenda.

24 heures après l’attaque meurtrière revendiquée par le combattant séparatistes No Pity qui a fait 9 mort dans le camp de l’armée, les langues se délient.

De nombreux éléments sonores attribués aux soldats survivants de l’attaque font état de la colère qui règne au sein des troupes. Selon les révélations, les militaires camerounais avaient tous les moyens pour neutraliser les assaillants. Bien avant l’attaque, les militaires disent avoir informé leurs supérieurs de la position de No Pity et ses hommes. Ils sont choqués par le silence de la hiérarchie qui n’a pas donné les consignes nécessaires pour venir à bout de l’ennemi.

« Je suis pilote, j'ai reçu tous les renseignements ces endroits. On a rendu compte. Aucune disposition n'a été prise. Maintenant les gars sont attaqués. (...) Pourquoi ils n'ont pas réagi ? on a le droit de se fâcher. Nous sommes au four et au moulin ici. On est comprimé mon chef. », interroge un miliaire.
D’autres soldats révèlent la disponibilité de matériels nécessaires pour éliminer No Pity et sa bande mais ne comprennent pas pourquoi la hiérarchie refuse d’en faire usage.

« Depuis plus de 35 minutes, on ne fait que donner la position de No Pity avec ses gars. Ils sont environ 58 hommes. Qu'est ce qu'on est en train de prendre comme disposition ? Avec tous ce que nous avons comme matériels, pourquoi ne pas les déployer. Nous avons des chars de combat ici au magazin. Après on va tuer des gens et les cortèges de V8 et V14 vont venir nous regarder et rentrer ? », peut-on entendre dans un élément audio.

Ces révélations de ces soldats camerounais apportent de l’eau au moulin des adeptes des théories du complot. Ils en effet de plus nombreux à être convaincu que certains hauts cadres de l’armée ont fait de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, un business. Il ferait tout pour que cette guerre dure le plus longtemps possible pour qu’ils puissent s’engraisser.