Banditisme: accusé d'être un complice de Mbapou et Bamkoui, Boris Bertolt répond

Selon la gendarmerie nationale qui a arrêté Parfait Mbapou et ses complices, dont une cadre de la présidence de la République, plusieurs journalistes et lanceurs d'alertes font parti du réseau bie huilé d'escroquerie et de chantages.

Ce réseau a réussi à faire du chantage à des personnalités de la République et à leur soutirer des millions de FCFA. En quelques années, le réseau a extorqué des milliards. Et, leurs victimes se comptent par centaines…

Parmi les lanceurs d'alertes cités par la gendarmerie, se trouve le très célèbre Boris Bertolt qui a récemment fait l'objet d'un portrait sur RFI. Boris Bertolt se dit victime de diffamations et répond à travers une publication sur sa page Facebook. Il accuse plutôt l'amiral conseiller de Paul Biya.


"QUI EST DONC LE FAUX CONTRE AMIRAL QUI A PERÇU DE L’ARGENT AU NOM DU CONSEILLER SPÉCIAL DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE, JOSEPH FOUDA ?

On ne me manipule pas et on ne me distrait pas comme un gamin. Je ne fais pas partie de cette jeunesse dépourvue de tout esprit critique ou de rationalité dans l’analyse. Je n’appartiens pas à la catégorie d’influenceurs des avis de décès, de recherche ou de faits divers sur Facebook. Je suis journaliste politique et criminologue. DONC VOUS NE POUVEZ PAS M’ÉCARTER D’UNE AFFAIRE SUR LAQUELLE J’ENQUÊTE DEPUIS DEUX MOIS EN UTILISANT DES PETITS JOURNALISTES INCOMPÉTENTS.

On va donc commencer à raisonner dans cette affaire.

1 - Quel est le fond de l’affaire ? : Des individus se sont faits passer pour le contre amiral Joseph Fouda, Conseiller Spécial du president de la République et ont escroqué des hommes politiques et des hommes d’affaires ?

2- Ont-ils été arrêtés ? Oui. Non seulement ils ont été arrêtés selon l’enquête de la gendarmerie. Mais ils ont été présentés à la presse.

3- Combien sont-ils: Ils sont 7.

4- L’un affirme ( Parfait Mbapou ) avoir parle pendant 9 ans à un individu se faisant passer pour le contre amiral.

Jusque là tout va bien. Sauf qu’il y a un problème crucial dans l’enquête criminelle : QUI EST DONC CE FAUX COLONEL QUI SE FAISAIT PASSER POUR LE CONTRE AMIRAL, JOSEPH FOUDA ?

C’est là où ça prend de l’eau.

Ni l’enquêteur NDONGO qui raconte ses arrestations ne donne un nom ou même un indice qui aurait pu être : en précisant soit qu’il est en fuite; soit il est à l’étranger tout en donnant son nom. Rien de tout ça.

Même leurs journalistes n’ont même pas l’intelligence de poser cette question qui est pourtant le cœur de l’affaire : SI CE N’EST PAS LE CONTRE AMIRAL JOSEPH FOUDA QUI PRENAIT CET ARGENT, QUI EST DONC SON SOSIE ? Rien.

Étrange tout ça !

Donc on est en train de nous expliquer que dans une affaire dite de grand banditisme, de criminalité organisée qui touche des hautes personnalités de l’Etat on a bouclé une enquête sans arrêter celui qu’on accuse d’usurper l’identité du conseiller spécial du président de la République du Cameroun ?

Soit l’enquêteur est un incompétent notoire, soit comme dans l’affaire Martinez Zogo l’enquête a été rapidement bouclée pour cacher quelque chose d’encore plus gros. SAUF QUE DANS VOTRE MANIPULATION VOUS AVEZ CHOISI LA MAUVAISE PERSONNE : MOI.

Deux questions :

À qui appartient le compte logé à Afriland First Bank dans lequel l’argent destiné dans le cadre de ces affaires était déposé ?

Qui sont ceux qui ont régulièrement retiré l’argent dans ce compte et leurs nationalités ? Car il n’y a pas que des camerounais.

CETTE AFFAIRE NE FAIT QUE COMMENCER ET JE NE VAIS RIEN LÂCHER.