Actualités of Monday, 26 December 2022

Source: www.camerounweb.com

Banditisme sous couvert : Mireille Fomekong se fait prendre par un enquêteur, Eto'o démasqué

Mireille Fomekong, la communicante au service de Samuel Eto'o Mireille Fomekong, la communicante au service de Samuel Eto'o

C’est la semaine des grosses révélations capables de faire tomber les têtes. Le très renseigné journaliste d’investigation Boris Bertolt vient de lancer une nouvelle bombe. Elle explose à la figure d’une communicatrice très réputée dans le pays.

Le lanceur d’alerte Boris Bertolt informe lundi le 26 décembre 2022 que « Mireille Fomekong paie les crédits internet à des personnes sur les réseaux sociaux et agit en faux profil ».

Boris Bertolt explique que « vous verrez parfois des individus bizarres se livrer à des commentaires ou attaques sur Facebook contre ceux qui critiquent la gestion de Dadis Camara (Samuel Eto'o Fils, ndlr) à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) ».

Par conséquent, « sans arguments, leur travail consiste à insulter et faire diversion. Ne vous trompez plus. Ils sont au travail. Leur patron : Mireille Fomekong ».

L’homme actuellement en exil en France ajoute aussi que « cette dame qui n’a pour seul guide moral que l’argent est également celle qui s’occupe de la stratégie réseaux sociaux de Dadis Camara ».

C’est pourquoi, « parfois c’est elle qui écrit des textes ou elle les fait écrire, par son "ami" George Dougueli, petit licencier de Jeune Afrique ».

« Puis vous retrouvez ces textes partout sur internet. C’est Fomekong et Dougueli qui sont à la manœuvre. La récompense pour certains a été un voyage au Qatar pour quelques matchs », sait Boris Bertolt de sources sûres.

La dernière fois que Mireille Fomekong a pris la parole, c’était pour laver son nom dans une affaire de 300 millions de francs CFA à la Fecafoot.

C’était une réponse face aux accusations de l’activiste Shance Lion pour faire savoir qu’elle n’a jamais « fait perdre 300 millions à la Fédération camerounaise de football ».

« Depuis plusieurs semaines, je suis l’objet d’une campagne calomnieuse, mensongère, de la part de faux profils, d’avatars, de faux activistes, en réalité des entreprises criminelles (des personnes sans emploi payées et rémunérées pour nuire et salir.

Un activiste agit pour l’intérêt public et n’est pas rémunéré), dans l’unique but de me déstabiliser et d’atteindre Samuel Eto'o Fils, le président de la Fecafoot. La Fecafoot est cliente de l’agence que j’ai le privilège de diriger.

A titre personnel, je me suis préparée à recevoir ces coups. Je suis dirigeante d’entreprise, et je gère plusieurs dossiers délicats.

Cette hostilité, j’y étais préparée. Mais je n’étais pas préparée au mensonge organisé. A cette méchanceté obsessionnelle.

En revanche, je suis une fille, mère, et compagne. Ma famille, mes enfants, ma mère ne comprennent pas ce déferlement de mensonges et de violences.

Ils ont complètement dévoyé cet outil virtuel qui a été créé pour nous relier, nous humains, par-delà les distances géographiques.

La magie des réseaux sociaux, c’était de créer ces liens virtuels sans se déplacer. De susciter des débats citoyens et sur la marche du monde.

Le gouvernement camerounais doit arrêter cette escalade. La justice doit s’autosaisir de ces comptes criminels, alimentés par des pseudos activistes grassement rémunérés par des lobbies politiques, qui n’ont ni métier connu ni fonction identifiée.

Mensonges, inventions… Leur imagination diabolique n’a aucune limite. Tout ce spectacle sous le regard silencieux, voyeur et jubilatoire des Camerounais. Aucune grande voix pour demander que tout ça s’arrête.

Je n’ai jamais fait perdre trois cent millions à la Fecafoot, il suffit de le vérifier auprès de la CAF, mais ils le répètent sachant que c’est un mensonge.

Je n’ai jamais travaillé pour le gouvernement, ni un ministère et encore moins la présidence, ils l’affirment pourtant.

Jamais, je n’ai été militante du MRC, jamais je n’ai assuré la communication du MRC, ils le clament sans se gêner. Jamais je n’ai payé un influenceur pour une campagne de sabotage, ils l’écrivent pourtant (…) ».