• Éric Kouagat était enseignant d'informatique et collaborateur de canal 2 à Bangangte
• Il a été poignardé mortellement le 29 janvier dernier alors qu'il rentrait chez lui
• Le laxisme des autorités de la ville et des forces de l'ordre pointés du doigt
Jamais Bangangté n'a connu les assassinats en série, comme ces derniers temps. Après le décès du jeune Eric Kouagat, les populations dénoncent le laxisme et la complicité passive des autorités administratives et FMO.
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Ces derniers mois, Bangangté connait une insécurité galoppante,avec des assassinats en série. Les populations ne savent plus à quel saint se vouer et réalisent être abandonnées par le préfet et les FMO, qui sont pratiquement absents, et très loin des réalités de la ville .
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En réalité, les autorités du Ndé ont oublié que la protection des personnes et des biens constituent leur obligation première.
Il ne se passe pas un mois sans des cas d'agressions, assassinats, vol à main armée, cambriolage et autres, au point où il fait peur de se retrouver à Bangangté.
Eric Kouagat assassiné à multiple coups de poignard, était enseignant d'informatique dans plusieurs collèges de Bangangté, il a opéré comme collaborateur de Canal 2 dans le Ndé auprès du correspondant local, il était du service technique et de la production à Radio Ngante FM, la radio communale.
Sa mort plonge la ville dans une consternation générale , car c'était un homme assez calme , réservé, et très discret. Il laisse une veuve et des très jeunes enfants.
La situation sécuritaire dans le Ndé interpelle les responsables au plus haut niveau de l'État.