Le gouvernement ghanéen a réagi aux accusations selon lesquelles le pays servirait de base arrière aux terroristes qui endeuillent la sous-région. Ces accusations ont été formulées par l’agence de presse Reuters, qui s’appuie sur des informations provenant de sources, notamment des responsables de la sécurité ghanéenne et des diplomates régionaux.

Les autorités ghanéennes ont rejeté ce rapport, affirmant qu’il n’existait aucune politique de non-agression ni d’accord tacite avec des groupes armés terroristes. « Le gouvernement du Ghana, à travers ses agences de sécurité et de renseignement, mène des opérations continues pour empêcher toute infiltration terroriste ou tout mouvement transfrontalier de militants, ce qu’il a réalisé avec succès au fil des ans », peut-on lire dans le communiqué.

Le Ghana est jusqu’ici le seul pays épargné par les attaques terroristes. Selon l’agence de presse Reuters cela s’expliquerait par le fait que le gouvernement Ghanéen aurait conclu un accord avec les terroristes afin qu’ils épargnent son territoire en échange de certaines concessions.

Ces déclarations ont également été démenties par le gouvernement ghanéen, qui considère que l’absence d’attaques terroristes sur son sol est le résultat de l’efficacité de sa stratégie de lutte contre le terrorisme. « Les efforts antiterroristes du Ghana sont à juste titre salués par ses partenaires dans la lutte régionale et mondiale contre le terrorisme », a également souligné le gouvernement.

Ces révélations de l’agence Reuters, bien que démenties, risquent de créer des tensions entre le Ghana et ses voisins, en particulier le Burkina Faso, avec lequel les relations sont tendues ces dernières années.