Maintenus au sein du gouvernement de Paul Biya le 2 octobre 2015, Basile Atangana Kouna ministre de l’Eau et de l’Energie et André Mama Fouda ministre de la Santé sont invités à la guillotine par la population.

Les crises répétitives observées dans leur département ministériel sont la cause.

Les crises dans les secteurs de l’énergie et de la santé au Cameroun deviennent de plus en plus récurrentes. Et depuis le début de cette année 2016, Basile Atangana Kouna ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE) et André Mama Fouda ministre de la Santé (MINSANTE) subissent de ce fait la furie des populations qui crient leur ras-le-bol.

Le journal La Primeur de l’Information dans son édition en kiosque du 28 mars 2016 dit que «les deux principaux acteurs sont montés plusieurs fois au créneau pour vanter leurs secteurs devant le parlement et les journalistes alors que sur le terrain c’est l’extrême désolation et c’est le nom du Chef de l’Etat qui paie le lourd tribut de ce régime en place».

Pour parler du ministère de l’Eau et de l’Energie, il faut dire qu’il a engagé à travers le pays d’importants travaux dans les secteurs hydroélectriques et énergétiques. Pourtant les populations camerounaises au quotidien sont confrontées à des troubles d’énergie et d’eau.

«Qu’est-ce qui explique cette situation? Qu’est-ce qui est fait pour y remédier à court et moyen termes?», s’interroge le journal.

Les explications fournies jusqu’ici par Basile Atangana Kouna ne semblent pas convaincre les populations. Les observateurs font remarquer qu’aujourd’hui le commerce des eaux dites minérales semble se porter à merveille du fait des pénuries d’eau ici et là constatées.

Du côté de la Santé les camerounais font face à des catastrophes dans les hôpitaux.

«L’inauguration des chantiers de son secteur n’est qu’une face cachée d’un iceberg. Où sont passés les 630 millions FCFA alloués pour lutter contre la fièvre Ebola ? Ce qui vient de se passer à l’Hôpital Laquintinie de Douala et même à l’Hôpital général de Yaoundé démontre à suffire que rien ne va vraiment dans le secteur de la santé au Cameroun», écrit le journal.