Ce mercredi 1 juin 2022, Elimbi Lobe, l’homme politique qui vise l’union des partis politiques de l’opposition pour battre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) était en focus sur les antennes de For You Tv, une télévision privée panafricaine émettant depuis Douala au Cameroun dans le cadre d’une émission interview, dénommée : Le Point du Guest.

Elimbi Lobe soutient que l’idéologie n’est plus au centre du jeu politique. Tout ce qui prime, c’est de mettre le citoyen au centre des préoccupations. « La politique doit tenir compte du bien-être de l’homme. Tout cela fait que les vrais problèmes aujourd’hui ne sont plus idéologiques », explique-t-il.

« Au Cameroun, nous n’avons pas de problème de recherche d’une organisation politique de la société basée sur la religion. Dans les pays où l’organisation politique est basée sur les religions comme l’Iran, on a une autre problématique idéologique. Là-bas, ils veulent des sociétés théocratiques. Ils estiment que c’est la société théocratique qui est bien. C’est la loi de la charia, la justice religieuse… Nous au Cameroun on pas ce problème. Nous avons la laïcité. Personne au Cameroun ne remet en cause la laïcité. C’est un avantage », assure-t-il.

« Au Cameroun, personne ne dit qu’il faut faire le communisme. Au Cameroun, personne ne dit qu’il faut faire le capitalisme. Tout le monde est d’accord sur ce que les pères fondateurs ont laissé comme principe. Liberté d’entreprise, la propriété privée, en même temps, l’Etat assure la cohésion nationale, veille aux intérêts généraux, et on laisse à chacun la possibilité d’entreprendre. En gros, nous sommes une société qui a consacré l’initiative personnelle. Cela crée de l’émulation, de la compétition et une dynamique » indique Elimbi Lobe dans l’émission Le Point du Guest sur For You Tv.

« Nous sommes une société qui n’accepte pas que les riches écrasent les pauvres que tout soit entre les mains des riches. Même le Rdpc qui est au pouvoir et sa pensée politique baptisée le Libéralisme communautaire surfe sur le libéralisme et le communautarisme. Nous sommes des sociétés de communautés au départ. Avant que l’Etat n’arrive, il y avait des Sawa, les bassas, les Bamiléké… notre société est une société de communauté. Ces communautés n’ont pas encore disparus, peut-être elles vont disparaitre. Nous sommes au stade où on sait que Elimbi Lobe est un Sawa, ce n’est pas un Bami. On sait que Kamto Maurice est un Bamiléké ce n’est pas un Bassa. Nous sommes encore au stade où il y a les communautés », a-t-il poursuivi.