• Le mélange beignet - haricot - bouillie serait toxique
• C’est l’un des sujets de l’heure
• Malachie Manaouda coupe court
Un docteur nutritionniste a alerté le peuple sur la nocivité du très célèbre composé beignet - haricot - bouillie que les Camerounais affectionnent particulièrement. Depuis son affirmation retentissante, le sujet a pris de l’ampleur à tel point que le ministre de la Santé publique Malachie Manaouda a été questionné par les journalistes. L’autorité a donné son point de vue qui a le mérite d’être clair.
Le biologiste-thérapeute Polain Nzobeuh a été clair sur le fait que cet ensemble d’aliments porte atteinte à la santé. Malachie Manaouda a été clair aussi.
Le ministre camerounais a été invité sur Naja TV dans l’émission "Autant le dire". Là-bas, il a mis un terme à la polémique créée depuis l’alerte inquiétante du docteur.
Malachie Manaouda a surpris tout son monde en reconnaissant en direct qu’il est lui aussi un consommateur de beignet - haricot - bouillie.
« Le beignet - haricot, c’est un aliment que j’aime bien. Il dit que c’est dangereux. C’est curieux. Ça peut être dangereux si on ne maitrise pas la conservation, on ne maitrise pas la cuisson, les conditions d’hygiène », a répondu le ministre.
Malachie Manaouda a également ajouté que « nous avons grandi avec cette affaire. Je continue à le manger au moins deux (02) ou trois (03) fois par semaine. C’est mon petit-déjeuner que j’affectionne le plus ».
Il n’y a pas longtemps, le Pr Jean Bahebeck avait également jeté du discrédit sur les enseignements de Polain Nzobeuh.
Il a déclaré : « on est vivant, on n’est pas malade ». J’ai mangé le beignet - haricot - bouillie depuis mon adolescence, je suis vivant, comme des millions d’autres consommateurs. Donc le BHB est bon pour la santé, du moins ne nuit point à la santé ».
« Je rappelle que la progression des maladies cardiovasculaires est exponentielle en Afrique. Dans un futur proche, elles deviendront la première cause de morbidité et mortalité en Afrique, toutes causes confondues. L'une des raisons de cette transition épidémiologique est la malnutrition (ou la mauvaise alimentation). Ne pas en tenir compte est irresponsable », a ajouté Bahebeck.