Actualités of Tuesday, 2 August 2022

Source: www.camerounweb.com

'Beignets, bouillie et haricots': Boris Bertolt s'invite dans le débat à polémiques

Dr Polain Nzobeuh affirme que la bouillie, beignets et haricots était toxique Dr Polain Nzobeuh affirme que la bouillie, beignets et haricots était toxique

Pour avoir déclaré que le plat composé de beignets accompagné par la bouillie et les haricots était le plus toxique au monde, le Dr Polain Nzobeuh est depuis quelques heures, la cible de vives critiques sur les réseaux sociaux.

Selon le chercheur, "beignets-haricot-bouillie, est le repas le plus toxique d’Afrique". Cette affirmation du Dr a été faite après une étude sur ce repas populaire consommé par plusieurs camerounais.

Cette recherche a valu de très vives critiques de la part des Camerounais sur la toile.

Même le ministre Jean De Dieu Momo a sévèrement critiqué le chercheur camerounais sur sa page Facebook.

"Qu’il aille en brousse avec ça", écrit le ministre délégué de la Justice.


Boris Bertolt s'invite dans le débat


Dans une sortie sur sa page Facebook, le journaliste politique Boris Bertolt a invité les Camerounais à un peu de retenue à propos des déclarations du chercheur.

"Tout ce passe au Cameroun comme s’il était devenu impossible de réfléchir, de discuter. C’est le règne de l’imposture, de l’ignorance. Ceux qui font le plus de bruits sont ceux qui ne connaissent souvent rien du domaine dans lequel ils s’engagent. Des scientifiques font une déclaration et annoncent des explications. Ce sont des insultes. Nous avons tous grandi avec les beignets, bouillie et haricots. Mais est-ce qu’à un seul moment nous nous sommes interrogés sur ses vertus ou ses méfaits", écrit Boris Bertolt.

"Avouons également que le coût abordable financièrement et le remplissage automatique du ventre constituait une garantie. Ce que nous impose ce débat, c’est d’abord d’écouter ces scientifiques. Comprendre ce qu’ils ont à dire.
Il faut faire confiance aux scientifiques et à la science. Une société ne se développe pas par les émotions mais par la science", ajoute le journaliste.