L’homosexuel camerounais Shakiro ne vit plus au pays. Sa vie était en danger donc il a dû se sauver pour continuer par vivre comme il l’entend et défendre ses opinions. Mais l’homme ne manque pas de parler de l’actualité sociopolitique camerounaise. Et souvent, il s’appuie sur une source sans la citer : Jorel Jacques Zang. Ce dernier n’est pas ravi de la manœuvre

L’activiste est furieux pour cela et profère des menaces très intrigantes : « Shakiro, ne copie plus jamais mes textes si tu n'es pas capable de me nommer. La prochaine fois que tu le fais même par erreur, je t'assure que je ne vais absolument pas te louper ».

Dans la suite de son texte, on peut lire que « c'est toi qui te dis "intellectuelle" et "réfléchi" ici sur Meta et c'est toi encore qui fais dans la malhonnêteté intellectuelle ? Tu ne m'as jamais vu sur ta page mais tu es ici tous les jours à copier-coller mes publications. Je crois que tu as déjà trop de problèmes dans ta vie pour t'en rajouter encore un très gros problème comme moi. Arrête-moi ça et tout de suite. C'est une mise en garde ».

Une mise en garde qui a sacrément l’air d’une menace, on peut être d’accord. Le membre de la diaspora enchaîne que « même les sites Internet et médias virtuels qui reprennent mes publications en écrit ou en vidéo me nomment car c'est la moindre des choses ».

« Moi-même, il m'arrive rarement de reprendre les publications des gens ici et je les nomme car c'est ça faire preuve d'honnêteté intellectuelle et c'est la moindre des choses quand tu prends le texte d'une personne que tu estimes bien. Pourquoi certaines personnes aiment la facilité comme ça. En tout cas, lui là il est prévenu », termine Zang.

Les internautes ont aussi remarqué que Shakito « le fait tout le temps. Je suis étonnée que c'est aujourd'hui que vous (Zang, ndlr) vous êtes rendu compte. Nous avons attiré son attention à propos. J'ose croire qu'il est déjà au courant ».

« J'ai fait un tour par curiosité sur son mur, tu es sa source d'inspiration bro Jorel Jacques Zang. Qu'il arrête ça vite, et s'il ne veut pas citer l'auteur du texte, alors qu'il arrête de copier », tonne un autre intervenant. Shakiro est prévenu.