Actualités of Thursday, 2 November 2023

Source: La dernière Heure

Belgique : un Camerounais couche avec sa fille de 16 ans et se défend

Le père de famille devra, durant cinq ans, respecter une série de conditions. Sous peine de devoir p Le père de famille devra, durant cinq ans, respecter une série de conditions. Sous peine de devoir p

Le père de famille devra, durant cinq ans, respecter une série de conditions. Sous peine de devoir purger une peine de cinq ans de prison.
En décembre 2020, l’attitude de Jean est dénoncée aux autorités judiciaires par sa sœur, avec laquelle il est en conflit. Entre 2012 et 2014, l’homme aurait violé à plusieurs reprises sa fille, adolescente au moment des faits.

Auditionnée, la jeune fille confirme le calvaire vécu durant ces deux années. "Un soir, elle ne se sentait pas bien et le prévenu est venu se coucher auprès d’elle. Elle a cru que c’était pour la réconforter, mais il s’est montré entreprenant, avant de la violer, malgré la douleur et les contestations. Elle rapporte également des fellations imposées", rappelait le substitut Bury via les déclarations fournies par la victime. Lors d’un des viols, la jeune fille est même tombée enceinte, avant de se rendre dans un planning familial.

Elle avait bien 16 ans

La fille de Jean ajoute que son papa l’a menacée de la rapatrier au Cameroun "si elle ne se montrait pas soumise". L’homme pointé du doigt jurait lui avoir vécu une seule "relation sexuelle" pendant les grandes vacances en 2012, quand sa fille "s’est présentée nue à lui" alors qu’il rentrait du travail.

Jean précisait dans la foulée que sa fille était majeure, âgée de 18 ans
Pour prouver la bonne foi, un acte de naissance reprenant une date de naissance en 1994 a été fourni comme preuve. Pour le parquet en revanche, pas de doute possible: la victime était âgée de 16 ans, comme le prouve l’acte de naissance utilisé dans le cadre de la procédure pour le regroupement familial.

Comme requis par le parquet, Jean écope finalement de cinq ans de prison avec un sursis probatoire de cinq ans. Le tribunal correctionnel a jugé "pas crédible" la version du paternel sur l’unique agression sexuelle et sur l’âge de la victime.