Après la tribune de Cabral Libii demandant aux Camerounais une réplique énergique aux Algériens dont les autorités se manifestent surtout par le "laisser faire", des journaux, blogueurs, influenceurs et anciens Lions indomptables (même si certains le faisaient déjà) ont décidé de répondre aux Algériens avec la même verve.
Dans une publication hier jeudi 29 avril, le journal satirique camerounais "Le "Popoli Express" a traité le coach des Fennecs d'homme "mad", c'est-à-dire "fou".
Notre confrère pense que Djamel Belmadi a été complètement brisé après le but crucificateur du joueur camerounais Karl Toko Ekambi. A preuves, Le Populi Express cite la posture de l'entraîneur après ce but, les propos qu'il a tenu récemment concernant le football du continent et l'arbitre gambien Gassama.
"En quelques punchlines, le technicien algérien est devenu si populaire (tristement s'entend) au Cameroun qu'il symbolise pour beaucoup, le plaignant éternel. Pas surprenant désormais d'entendre certains au quartier appeler des proches "Belmadi". Sa posture adoptée après le but assassin de Toko Ekambi en disait déjà long sur le traumatisme subit. Un choc inguérissable qui le fait jacter depuis le "drame" de Blida", écrit le journal.
"Le berbère jacasse en toute barbarie et se trompe même de continent. Ses propres compatriotes ont beau lui masser la calvitie en tout réconfort en lui rappelant que le pays "asiatique"(selon lui) qu'est l'Algérie détient une coupe d'Afrique que rien n'y fait. Il voit des corrompus partout. Belmadi est "mad" et bien touché. Seules la CAF et la Fifa peuvent l'étaler sur un divan", ajoute t-il.
Les sorties de Belmadi, ont provoqué la colère de Cabral Libii. L'homme, politique ne comprend non plus Belmadi et les autres algériens qui s'en prennent verbalement aux Camerounais.
"Au laisser-faire des autorités algériennes, le Cameroun doit opposer une vigoureuse réplique. Les officiels sportifs algériens se montrent particulièrement opiniâtres dans leur entreprise de manipulation de l'opinion de leur pays, mais également de l'opinion internationale. Ils ont convoqué une vieille recette de communication qui consiste à rediriger la colère d'un groupe social vers un bouc-émissaire en activant les émotions patriotiques…", a-t-il écrit dans une tribune ce jeudi 28 avril.
"Ce qui avait tout l'air d'une initiative aventureuse, a pris avec le temps qui passe, une résonance particulière. On n'en n'avait pas encore fini avec la violente attaque contre l'arbitre Bakary GASSAMA par le coach algérien de la défaite et la fatwa lancée contre le joueur camerounais TOKO EKAMBI, que deux médias de rayonnement international (BEIN SPORT et ONZEMONDIAL) mutualisent pour balancer un soi-disant scoop qui renforce les accusations de collusion entre le Président de la FECAFOOT et l'arbitre", a-t-il ajouté.