L'alerte est donnée par le préfet du Lom-et-Djerem, Joseph Um II. La sonnette d'alarme est tirée dans un communiqué signé le 11 novembre dernier par le préfet du Lom-et-Dje-rem dont le chef-lieu est Bertoua, capitale régionale de l'Est. Joseph Um Il informe l'opinion publique et des responsables de l'éducation, ainsi que des parents d'élèves de la circulation de la drogue dans des établissements scolaires.
De sources bien informées, précise l'autorité administrative, la drogue, conditionnée sous forme de bonbon appelé « fraise », est en circulation dans les établissements secondaires de la ville de Bertoua. Aussi appelle-t-il à la collaboration de tous dans la lutte contre la propagation de cette nouvelle forme de consommation de psychotrope.
La consommation des stupéfiants est devenue un sérieux problème de société au Cameroun.
Ce fléau affecte de plus en plus le milieu scolaire. Selon les statistiques du comité national de lutte contre la drogue (CNLD), pbliées en 2022, 21% de la population camerounaise en âge scolaire a déià consommé de la drogue. La couche vulnérable oscille entre 15 et 25 ans et ces substances circulent sous des formes les plus inattendues