Actualités of Thursday, 12 July 2018

Source: cameroonvoice.com

Beti Assomo prend une décision importante après l’attaque de son convoi

La crise anglophone dure et continue de faire des victimes. La crise anglophone dure et continue de faire des victimes.

Dépêché en urgence sur le front de la guerre contre les séparatistes anglophones dans le but de remonter le moral des troupes camerounaises qui aurait flanché face à la résistance de leurs adversaires, le ministre de la Défense camerounais a fini par avoir le moral quelque peu ébranlé suite à l'attaque de son convoi sur le tronçon Kumba-Ekondo Titi par des éléments armés du camp adverse.

Aux dires du chef de la division communication au Ministère de la Défense, le Colonel Didier Badjeck, qui a communiqué immédiatement après l'incident aux environs de 16 heures (heure de Yaoundé), « une patrouille de balayage venant au contact du convoi du MINDEF a été freinée par des irrédentistes à Kumba. ». L'officier supérieur camerounaises note cependant que ce sont les forces armées camerounaises qui ont finalement pris le dessus : « La riposte de l'armée camerounaise a permis de neutraliser 6 sécessionnistes », et que « le Ministre de la Défense ordonne la poursuite de la mission qui a été attaquée par quelques barrages sécessionnistes ».

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C'est la deuxième fois en l'espace de trois mois que le convoi d'un officiel camerounais de haut rang est attaqué par les combattants sécessionnistes dans la région du Sud-ouest plongé dans la guerre. En avril c'est le convoi du gouverneur du Sud-Ouest qui avait fait l'objet d'une attaque par des personnes armées et non identifiés, alors que le "chef de terre" considéré comme l'un des irréductibles partisans de la répression des anglophones allait procéder à l'installation du préfet du département du Lebialem.

Comme lors de l'attaque de la délégation du gouverneur Okalia Bernard, celle du ministre Beti Assomo a fait plus de peur que de mal nonobstant les blessés qu'elle a faits, car on n'a heureusement enregistré aucun mort.

Parmi les blessés dont une demi-dizaine de militaires, on compte notre confrère Grégoire Djarmaila du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, qui, blessé au visage par les éclats des vitres du véhicule à bord duquel il se trouvait.