• Ce mercredi 13 avril 2022, Nyamding Messanga a rendez-vous avec une commission de discipline du RDPC
• Le parti l'accuse de plusieurs choses
• Messanga profite pour faire des révélations sur certains membres du parti
Dans une tribune publiée hier mardi sur sa page Facebook, le membre du Comité central du RDPC a fait de troublantes révélations sur le secrétaire national chargé de la Communication du RDPC, le prof Fame Ndongo.
Dans cette tribune, le politologue révèle la méchanceté du ministre d'Etat qui n'a pas hésité à lui tourner le dos, malgré que ce dernier était son camarade et son plus vieux compagnon de vie politique sur le terrain du Biyaïsme. Pire, Fame Ndongo lui inflige une expédition punitive.
"Sur instruction du Ministre d’Etat Secrétaire Général de la Présidence de la République pour avoir émis une opinion dans un média, mon camarade et le plus vieux compagnon de ma vie politique sur le terrain du Biyaïsme, le Ministre d’Etat Jacques FAME NDONGO me lâche et me livre aux dents de requins. Celui-ci programme à mon encontre une expédition punitive qui me met à la disposition et en complément d’effectif à l’annexe de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de N’Gaoundéré à Garoua. Après avoir préalablement bien pris soin de me limoger de mes fonctions de Chef de Département de l’intégration et de la coopération pour le développement à l’IRIC", écrit Nyamding Messanga dans une publication.
La commission de discipline
Pour ce qui est de la commission de discipline du RDPC, le prof Nyamding Messanga se dit serein et compte prouver à ceux qui veulent l'anéantir qu'ils font un grand mal au parti par leurs méthodes.
"Pour tout vous dire, je serai présent à cette convocation demain mercredi 13 avril 2022 à 10 heures. Je voudrais vous rassurer que sans craintes et sans reproches, je vais là-bas pour leur rappeler tout le mal qu’ils prolifèrent à l’égard du Président National et aux nombreux militants et non militants du RDPC", affirme t-il.
"In fine, je vais aussi là-bas pour leur rappeler que la liberté d’expression est garantie par le préambule de la Constitution du Cameroun conformément à nos lois ; et par les conventions internationales dument ratifiées par l’Etat camerounais. Par cet acte, si c’était alors la fin de la mafia (…)", a-t-il ajouté.