Lancée en octobre 2015 par les promoteurs du projet Drone Africa, la levée de fonds avait pour objectif de produire des drones locaux de type dit quadricoptère. Des véhicules aériens sans pilote à quatre hélices, pouvant voler à une altitude de 500m, avec une autonomie de vingt à vingt-cinq minutes et disposant d’une carte mère haute définition.
Selon les promoteurs du projet, l’accent est mis sur la confection des drones qui feront des prises de vue, ils sont utilisés dans les secteurs de la cartographie et du tourisme. Ainsi que les exploitations agricoles et dont le rôle sera de survoler les terres, pour prévenir de certaines tentatives de vol ou d’incendies criminels. Ces engins aériens ne sont pas la seule préoccupation de la startup Will and Brothers.
« La fabrication des drones n’est qu’une partie du projet que cet argent nous a permis de réaliser. On s’intéresse aussi à la réalité virtuelle et à l’intelligence artificielle que l’on aimerait démocratiser et libéraliser. Nous allons financer certains projets pour donner aux jeunes la chance de développer leur génie », confie Yves Tamu, responsable technique de Drone Africa.
La startup, actuellement présente dans cinq pays (Cameroun, France, Allemagne, Chine, Côte d’Ivoire et Ghana), propose une « Afrique nouvelle » à travers de belles prises de vues qui mettent en avant le potentiel du continent. Son objectif, d’ici quelques années, est d’être un pôle technologique dans la zone Cemac, et d’être présent sur tout le continent africain, voire au-delà.
Autres avantages de ces drones 100% camerounais, ils peuvent contribuer à la surveillance du trafic routier et à la lutte contre les menaces extérieures en localisant l’ennemi de façon précise.