Depuis le 2 juillet dernier, les Députés et les Sénateurs sont désormais en vacance au Cameroun. La deuxième session ordinaire du mois de juin comptant pour l’année législative 2016 s’est achevée ce jour-là.

On retient qu’au total, quatre projets de loi ont été examinés par les deux chambres du Parlement. Lesdits projets de loi ont par la suite été adoptés.

«D’abord ce qu’il faut retenir c’est le projet de loi portant Code pénal. Un autre texte, la loi autorisant le Chef de l’État à ratifier l’accord de Paris signé le 22 avril 2016. Ayant pris des engagements dans ce cadre, le Cameroun entend bénéficier des mécanismes prévus par l’accord de Paris», écrit le quotidien Le Jour édition du 4 juillet 2016.

A cela s’ajoute les deux derniers projets de lois qui ont respectivement porté sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières et sur la ratification par le Chef de l’État de l’exemption réciproque de visa court séjour pour les détenteurs des passeports diplomatiques ou de service, entre l’Italie et le Cameroun.

Au sujet de la première loi, le quotidien Le Jour pense qu’elle a de puissants enjeux à savoir «permettre une meilleure mobilisation de l’importante épargne des ménages». Et la seconde loi «veut renforcer les relations entre Rome et Yaoundé».

Au terme de cette session parlementaire, d’aucuns ont trouvé qu’elle a été «surchauffée». Toutefois on retient outre l’adoption des projets suscités que Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée Nationale a affirmé que la loi portant Code pénal promulguée en 2005 est une volonté de modernisation du pouvoir judiciaire.

Et Marcel Niat Njifenji le président du Sénat a déclaré «le Sénat a assumé sa fonction de contrôle de l’action gouvernementale autour des questions orales aux membres du Gouvernement auxquelles nous avons consacré quatre séances plénières».