• Paul Chouta a été violemment agressé dans la nuit de mercredi à jeudi
• Le journaliste est actuellement dans un état critique
• Une personne suspecte s'est réjoui de ce qui est arrivé au journaliste
Dans une série de publications, Bisso, connu sous le nom de Kun Aguerro sur les réseaux sociaux s'est particulièrement réjoui de l'agression de Paul Chouta par des inconnus. En dehors de se réjouir de ce qui arrive au journaliste, il rappelle dans ses publication qu'il en veut très fort à Paul Chouta de l'avoir diffamé.
"Paul Chouta, quand tu veux détruire une personne comme moi qui t’a donné à manger et ta famille, mon karma est trop puissant. Je t’avais prévenu tu m’as dit que tu allais me montrer…Voilà quand tu écris que je suis recherché par la police luxembourgeoise… c’est plus violent que ce tu as reçu. Un sal Chien", a écrit Kun Aguerro dans une publication ce jeudi matin.
"Ce n’était pas triste son poste dans CamerouWeb que ma femme et moi nous sommes recherchés par la police luxembourgeoise. Qu’il pourrisse", ajoute-t-il.
Paul Chouta a été enlevé par des hommes véhiculés qui l'ont entraîné dans une localité périphérique à Yaoundé situé sur l'autoroute Nsimalen-Yaoundé.
Quelques heures plus tard, Paul Chouta a été retrouvé ensanglanté. Des traces des sévices corporels qu'il a subis sont perceptibles.
« Il a été pris au niveau du Rond-point Damas par des inconnus (4 personnes) et amené de force dans une voiture. Puis ils l'ont conduit à la Nouvelle autoroute de Yaoundé Nsimalen. Dans la voiture ils lui disaient qu'on va te tuer. Arrivé sur l'autoroute, ils l'ont fait descendre et se sont mis à le tabasser en lui frappant des pierres sur la tête, quand il est tombé, ils ont pris la fuite », a relaté une source très proche de la victime.
Sur les réseaux sociaux, l’information devient virale. Le journaliste Zephirin Koloko demande une enquête pour identifier les responsables de cet acte ignoble.
«L’agression de Paul Chouta par des individus visiblement en mission est inacceptable dans un État démocratique. La divergence d’opinion constitue le socle de la démocratie. Vouloir ôter la vie à un journaliste pour ses opinions n’est pas soutenable », a lancé le journaliste.