Le silence du chef de l'Etat ces derniers jours, sur des cas graves de détournement de deniers publics semble avoir endormi plusieurs membres du sérail de Yaoundé qui savent depuis longtemps qu'il iront rejoindre Edgard Alain Mebe Ngo'o à Kondengui.
Selon les informations révélées par nos confrères de Jeune Afrique, Mvondo Ayolo a refusé de toucher aux 13 milliards décaissés pour l’organisation de la CAN 2021. Il prend des mesures pour se protéger contre des éventuelles poursuites judiciaires.
« Les tensions étaient également vives dans les loges et tribunes VIP de l’écrin d’Olembe, où les invités ont trouvé sur leur siège deux guides de la compétition issus des administrations rivales. Pour organiser la cérémonie, Samuel Mvondo Ayolo a refusé de puiser dans les 13 milliards de F CFA débloqués à cet effet », révèle Jeune Afrique.
En effet, le DCC prétend a eu vent du tsunami qui s’abattra sur plusieurs membres du gouvernement. En plus des éjections, plusieurs ministres se retrouveront bientôt en prison selon les confidences de Mvondo Ayolo.
« Car le DCC ne fait pas que prédire à ses visiteurs que beaucoup de membres du gouvernement devront justifier de l’utilisation de cet argent, il leur laisse également entendre que certains seront limogés, voire que la justice pourrait les priver de liberté, alors que planent des soupçons de malversations regardant cet argent ».
La bataille au sommet de l’Etat s’est invitée dans l’organisation de la cérémonie d’ouverture de la CAN le 09 janvier au stade Olembe. Mvondo Ayolo aurait mis en place tout un dispositif pour rendre presque invisible Ferdinand Ngoh Ngoh pourtant loué par le président de la CAF, Patrice Motsepe.
« Le DCC a en effet initié une campagne d’affichage en hommage au chef de l’État bâtisseur de stades, portant la signature du cabinet civil de la présidence. Le patron de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a eu beau faire applaudir Ngoh Ngoh, ce dernier a dû ronger son frein lors de cette cérémonie durant laquelle il s’est retrouvé ostracisé par son adversaire », rapporte Jeune Afrique.