Actualités of Thursday, 30 July 2015

Source: cameroon-info.net

Biya a refusé de serrer la main à certaines personnalités ce mercredi

Biya and Buhari toast Biya and Buhari toast

Lors de l’accueil du président nigérian hier, le chef de l’Etat a publiquement exprimé sa colère à l’encontre du gouverneur de la Région du Centre, du préfet du Mfoundi et du Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé.

Otto Wilson le gouverneur de la Région du Centre, Jean Claude Tsila le préfet du département du Mfoundi et Gilbert Tsimi Evouna le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé n’ont pas pu serrer la main du chef de l’Etat hier mercredi, à l’aéroport International de Yaoundé Nsimalen.

À en croire le quotidien Emergence de ce jeudi 30 juillet 2015, « peu après 11 heures quand l’avion dénommé « Air Force » ayant à son bord le numéro 1 nigérian, a foulé le tarmac de l’aéroport International de Yaoundé Nsimalen, le chef de l’Etat camerounais a refusé de tendre la main aux personnalités sus-citées alors que le président Buhari était le tout premier à les saluer ».

Une humiliation à ciel ouvert, commente le journal. « Ceci d’autant que le visage renfrogné affiché par Paul Biya à leur égard laissait songeur ; Mais aussi, parce que personne ne pouvait imaginer un tel comportement du président Biya au moment où son homologue nigérian entame sa toute première visite d’amitié et de travail en sol camerounais, depuis son investiture le 2 mai dernier ».

Citant une source censée être « un proche collaborateur du chef de l’Etat camerounais, le journal propose une explication : « Je crois que chef de l’Etat est faché contre ces personnalités parce qu’elles n’ont pas pu mobiliser les populations à la hauteur de cette visite d’Etat (…) On pouvait facilement compter le nombre de militants venus accueillir le président Buhari ».

« Il n’est pas exclu que dans les tous prochains jours, qu’il soit porté à l’attention de chacun d’eux, une demande d’explication », ajoute la même source.

Dans un deuxième article signé en page 5 de cette édition, le journal insiste sur cette « mobilisation froide autour de la visite de Buhari au Cameroun (…) l’une des plus timides de l’ère Biya ».