Actualités of Thursday, 1 December 2022

Source: www.camerounweb.com

'Biya est une momie, Macron prépare son fils' : révélation d'un média français (vidéo)

Franck Biya vise Etoudi play videoFranck Biya vise Etoudi

Pour lutter contre l’éveil des nations africaines qui dénoncent certaines pratiques de la France sur le continent, les autorités françaises ont jugé bon de lancer un nouveau média destiné aux africains. Il aura pour but de promouvoir les récits de la France et contrecarrer les « propagandes russes » en Afrique. Le média français « Le Média » en commentant cette actualité, explique pourquoi la France (du moins les autorités françaises) est mal vue dans plusieurs pays africains.

Citant les nombreux actes controversés de la France en Afrique, le journaliste Thomas Dietrich ouvre une fenêtre sur le Cameroun. Selon ses révélations, la dernière visite d’Emmanuel Macron au Cameroun a un lien avec la succession à la tête du Cameroun.

« Est ce qu'on peut être crédible quand, au Cameroun, on soutien un régime avec Paul Biya qui a 89 ans, qui est aujourd'hui une momie, qui vit 8 mois de l'année à Genève. En plus quand Emmanuel Macron s'est rendu au mois de juillet dernier au Cameroun, il a préparé la succession de Paul Biya par son fils au détriment du choix des Camerounais à ne pas en douter veulent le changement », dénonce-t-il.

A Paris, le choix de Franck Biya ne dérange pas. Le fils du président de la République a des entrées à l’Elysée et s’était déjà entretenu avec le président Emmanuel Macron. La France selon une source proche du réseau de Macron contactée par Georges Dougueli est favorable à une stabilité au Cameroun après Paul Biya.
« « Il n’y a pas, à l’Élysée, de position officielle concernant la succession, explique cette source. Il y a plusieurs pistes et des accents différents selon que les analyses émanent des milieux militaires, du renseignement, des milieux d’affaires ou de la diplomatie.

La plupart de ceux que je vois partent de l’idée selon laquelle la succession se jouera à l’intérieur du camp présidentiel. Mais il est vrai que certains poussent pour une succession du père par le fils sous le prétexte qu’il faut maintenir la stabilité, la sécurité, et sauvegarder des intérêts. », révèle la source.