Le Cameroun et la Guinée Équatoriale ont officiellement lancé l'exploitation du gisement gazier et pétrolier de Yoyo et Yolanda, d'une capacité de 2.500 milliards de pieds cubes. Cette décision, prise en marge du 15ème sommet de la CEMAC, autorise l'exploitation de ce gisement riche en gaz naturel, avec 84% des réserves appartenant au Cameroun et 16% à la Guinée Équatoriale. La firme américaine Chevron a été mandatée pour l'exploitation, et le Cameroun envisage plusieurs options pour le traitement et le transport du gaz. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie du Cameroun pour atteindre son émergence en 2035 et entrer dans le cercle des Nouveaux Pays Industrialisés (NPI).
Texte de Bertin Metsengue
Cameroun- Guinée Équatoriale/Hydrocarbures : Biya et Obiang lancent l'exploitation d'un important Gisement !
Le Cameroun et la Guinée Équatoriale lancent finalement l'exploitation du gisement gazier et pétrolier de Yoyo et Yolanda d'une capacité de 2.500 milliards de pieds cubes.
La décision a été prise en marge du 15eme sommet de la CEMAC par les chefs d'Etats du Cameroun et de Guinée Équatoriale d'autoriser l'exploitation du gisement gazier et pétrolier de Yoyo au Cameroun, et Yolanda en Guinée équatoriale, représentent 2 500 milliards de pieds cubes de gaz naturel, soit 7 079,25 milliards de mètres cubes, dont 84% des réserves appartiennent au Cameroun, et 16% à la Guinée équatoriale. La zone maritime entre ces deux pays est également riche en pétrole dont le volume des réserves sont pour l'heure inconnus.
Après exploration, les deux pays ont autorisé la firme américaine Chevron en début d'année et déjà présente dans le bassin de Douala de l'exploiter.
Pour ce qui est du pays de Paul Biya, Il envisage la possibilité d'utiliser les installations gazières de Punta Europa, au large de la Guinée équatoriale, pour le traitement du gaz naturel, en raison de l’éloignement du champ avec les premières infrastructures du Cameroun. Cela amène le pays à construire un gazoduc pour ramener le gaz transformé au Cameroun. sa deuxième option est celle
De fait, le Cameroun était partagé entre plusieurs options : soit le gaz était exploité en mettant en place une usine de liquéfaction flottante dans les eaux camerounaises, mais dont la construction nécessiterait d’importants investissements. Toutes ces options sont donc sur la table de Paul Biya qui saura dans les prochaines semaines Celui qui sied le mieux aux hauts intérêts du Cameroun. Bon à préciser que l’accord signé entre les deux chefs d’Etats indique s’agissant de l’exploitation, qu’au cas où le gaz est acheminé via un pipeline à l’usine flottante de liquéfaction de Bipaga à Kribi, ou s’il est exporté vers une nouvelle usine de liquéfaction dans le périmètre du champ gazier de Yoyo, Chevron qui a déjà 06 millions de dollars dans le projet, compte réaliser une production quotidienne de 400 millions de pieds cubes standards.
En revanche, si le gaz est traité dans l’usine de liquéfaction de Punta Europa en Guinée équatoriale, la compagnie américaine pondère sa production à 600 millions de pieds cubes standards. Et toutes les options camerounaises proposées par les experts de la SNH, situent la production à 600 millions de pieds cubes.
Au delà des contingences techniques, le pays de Paul Biya engagé résolument dans l'atteinte de son émergence en 2035 avec son entrée dans le cercle très restreint des Nouveaux Pays Industrialisés - NPI a décidé cette fois de mettre à contribution ses gisements de gaz et de pétrole aux côtés des autres secteurs névralgiques pour faire de la tombe où dorment nos pères et le jardin que nos aïeux ont cultivé d'une grande nation forte et puissante. Inutile de se laisser distraire par les agités et les vulgaires tourmentés qui veulent voir le Cameroun, cette grande Nation au coeur du golfe de Guinée s'embraser et profiter de ses innombrables richesses. Cela n'arrivera pas .