Politique of Monday, 1 February 2016

Source: La Cellule De Communication Du CODE

Biya représente un danger pour le Cameroun - CODE

Paul Biya Paul Biya

Chers (es) compatriotes, depuis quelques jours au Cameroun, les appels des mendiants et des égoïstes calculateurs à la candidature de Paul Biya à la présidence de 2018 fusent de toute part.

Une élite libidineuse a érigé le vol, la perversité et la mendicité politique en nouvelles normes et coutumes partagées aussi bien par les dirigeants que par leurs sujets.

Ceci est l'illustration parfaite des manœuvres de diversion dont les pouvoiristes affamés sont coutumiers au Cameroun à l’approche des échéances électorales orchestrées par leur gourou Paul BIYA.

Nombreux sont les Camerounais qui n'étaient pas encore nés lorsque Paul Biya arrive au pouvoir en 1982. Ces jeunes n'ont connu que Paul Biya. Tout comme plusieurs de leurs aînés, ils  suivent avec beaucoup de passion et d’intérêt le sort qui sera désormais réservé aux fossoyeurs de la démocratie dans leur pays.

Pour le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE), ceux des Camerounais qui continue à appeler à la candidature de Paul Biya en 2018 (82 ans, 33 ans de règne sans partage), répondront tous devant le tribunal de l'histoire.

Tous ces laudateurs de la politique de Paul Biya  qui se livrent au bal calculateur des motions de soutien seront les premiers à prendre la poudre d'escampette quand leur mentor ne sera plus aux affaires. L'histoire récente du Burkina Faso avec la victoire de la rue, cause de la fuite de Blaise Compaoré  et  l'exil massif de ses partisans en dit long.

Pour le CODE, toutes les cellules insurrectionnelles réunies, il y a lieu de dénoncer avec fermeté, les agitateurs opportunistes qui en appellent  à une candidature de Paul Biya pour la présidentielle de 2018, Paul Biya étant suffisamment avisé car, il sait lui-même que sa politique est  désastreuse pour le Cameroun et qu’il devra prendre  sa retraite dans l’une des prisons surpeuplées du Cameroun.

Le CODE  reste et demeure attaché aux valeurs démocratiques qui fondent et soutiennent le socle d'une nation digne, mais il ne saurait continuer à accepter la tricherie, la moquerie et l’humiliation que constituent ces actes de conservation du pouvoir en cours au Cameroun. Aucun peuple, aucune communauté humaine ne saurait l’accepter non plus, et sur une si longue durée.

Le CODE tient cependant à saluer le soutien des organisations politiques, citoyennes et médiatiques non camerounaises qui se mobilisent depuis lors aux côtés du peuple camerounais, et notamment en diaspora, pour dénoncer cette humiliation du peuple camerounais.

Réitère son appel au peuple camerounais à continuer de résister, par tous les moyens légitimes, à la dictature de Paul Biya  

Paul Biya devra comprendre que les Camerounais oublient mais ils ne pardonnent pas. Quand on leur fera défiler l’ensemble des crimes et injustices restées impunies depuis des années, ils se souviendront et seront impitoyables vis-à-vis de ceux qui aujourd’hui s’en croient adulés.

Nous réitérons également  que les assassins du peuple camerounais seront confondus devant la justice

Pour le CODE, comme nous l'avons si bien dit dans notre message de vœux au peuple camerounais, le départ de Paul Biya reste la condition absolument nécessaire au redressement du Cameroun.

Nous ne pouvons plus et nous ne devons plus continuer d’accepter que l’on bafoue notre souveraineté ou que l’on nous dépouille, en toute impunité, de notre honneur et de notre dignité de citoyens camerounais.

Gardons à l’esprit que les grandes victoires ne sont pas faciles. C’est pourquoi nous devons dénoncer avec force les tentatives de « monarchisation » du pouvoir au Cameroun.

En plus de s’être frauduleusement imposé au pouvoir, Paul Biya a fini de nous convaincre qu’il représente un danger pour notre pays et son avenir.

D’ores et déjà nous invitons le peuple camerounais, les leaders d’opinion, les syndicats, les organisations de la société civile, les confessions religieuses et toutes les autres forces vives de la nation à la mobilisation générale pour mettre un terme à cette situation honteuse pour notre pays et inadmissible pour chacun de nous.

Paul Biya devra comprendre que les Camerounais oublient mais ils ne pardonnent pas.

Quand on leur fera défiler l’ensemble des crimes et injustices restées impunies depuis des années, ils se souviendront et seront impitoyables vis-à-vis de ceux qui aujourd’hui s’en croient adulés.

Si Paul Biya aime le Cameroun, qu’il parte.

Fait à Bruxelles le 28 janvier 2016.

La cellule de communication du CODE