Actualités of Wednesday, 12 July 2023

Source: www.camerounweb.com

Blanchiment : Joseph Dion Ngute interpellé

Le médiateur universel a jugé bon de saisir le gouvernement camerounais Le médiateur universel a jugé bon de saisir le gouvernement camerounais

Le Groupe d'action financière (Gafi) a placé le Cameroun et plusieurs autres pays sur la « liste grise » depuis quelques semaines. Le groupe appelle à un renforcement de surveillance en matière de blanchiment d'argent, de financement du terrorisme et de la prolifération d'armes de destruction massive, etc.

Le médiateur universel a jugé bon de saisir le gouvernement camerounais jusqu’ici silencieux. Une lettre de Shanda Tonme invite Etoudi à une communication gouvernementale de clarification.

« Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Il me revient l’honneur, patriote convaincu et ardent défenseur des intérêts nationaux et partant des institutions de notre cher et beau pays, soucieux de son image ainsi que de sa crédibilité, d’éveiller votre précieuse attention, sur la nouvelle campagne engagée contre nous par quelques cercles internationaux dont l’emprise sur les réseaux sociaux est quasiment diabolique.

En effet les jours qui se succèdent, semblent se ressembler négativement et surtout cruellement pour nous. Il s’agit de la crédibilité de notre pays sur la scène internationale. De mieux en mieux ou de plus en plus, des informations jamais démenties ou mollement contestées, nous accablent, rendant difficile voire désespérée, l’énergie déployée par des patriotes pour notre cause.


Ainsi donc, après l’affaire GLENCORE, c’est une autre affaire de transferts massifs des fonds publics, à une foultitude de prêtes noms, personnes physiques et personnes morales, en sans pratiquement aucune base sérieuse de justification, sinon le vol, le pillage et le crime de détournements. Ces révélations vites reprises en dénonciations, font dorénavant la une des tabloïds de même que des discussions toxiques enragées sur les réseaux sociaux.

Aussi, face à une telle situation, la loi du silence n’est plus tenable au niveau le plus élevé. J’ai donc pris la liberté, par devoir et par engagement sincère, de vous supplier de réagir, de rétablir la vérité ou de donner toute précision utile. Une communication gouvernementale est devenue indispensable, de peur de nous confondre dans une inaction coupable. Je ne doute pas un seul instant, que vous comprenez bien que je me fais simplement la voix des millions des voix qui s’impatientent, en ruminant des colères ainsi que des accusations à peine masquées.

Dans l’urgente attente, et en vous réitérant mes encouragements de même que mon soutien, je vous prie d’accepter, Excellence Monsieur le Premier ministre, l’expression positivement qualifiée, de mes solides sentiments fraternels. »