Actualités of Sunday, 24 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Blessé et en fuite, les ambazoniens abandonnent 'NO PITY' et publient sa vraie identité (PHOTOS)

Cette sortie a provoqué la colère des autres courants sécessionnistes play videoCette sortie a provoqué la colère des autres courants sécessionnistes

• Blessé et en fuite, "NO PITY" est lâché par des ambazoniens

• Marc Bareta donne des détails sur son identité

• Les photos publiées par Marc Bareta


C'est un véritable tournant dans cette crise sécuritaire qui secoue les deux régions anglophones du Cameroun at qui a occasionné plusieurs victimes dans les deux camps.

Ces derniers jours et suite à l'assassinat d'une quinzaine d'éléments du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR) par les combattants sécessionnistes dirigés par le tout puissant chef de guerre "NO PITY", l'armée a lancé une grande opération dans la région en vue de neutraliser ces derniers. C'est ainsi que, lors des affrontements qui ont eu lieu à AKEH situé dans le département du BOYO, région du Nord-Ouest, avec plus d'une vingtaine de sécessionnistes tués, "NO PITY", gravement blessé, a pris la fuite.

Face à ce qui s'apparente à la fin de "NO PITY" certains activistes proches des sécessionnistes anglophones brisent le silence et font des révélations sur la vraie identité de celui qui est devenu un véritable cauchemar pour le pouvoir de Yaoundé. C'est le cas de l'activiste Marc Bareta.

Dans sa sortie, il (Marc Bareta) précise que la vraie identité du "General NO PITY" est Mbashie Clement. Il publie dans la foulée plusieurs photos de ce dernier.

Ces informations seraient à l'origine de l'arrestation de sa femme, Kongnso Antoinette alias Mami Gabi, actuellement enceinte de lui.

Cette sortie a provoqué la colère des autres courants sécessionnistes qui accusent Marc Bareta et Ayaba Cho d'être des agents du régime de Yaoundé.

Ci-dessous, les images publiées par Marc Bareta

NO_Pity_Identite

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NOSO: VOICI CE QUE L'ARMEE A FAIT DE LA FEMME DE ‘NO PITY’ A BUEA

L'armée camerounaise, pour capturer le soldat ambazonien No Pity, s'en est pris à sa femme et ses enfants. Ils ont été capturés le 2 octobre dernier à Buéa par le soldat camerounais Ikome John alias Moja, soldat et chef du village de Bwassa. Dans une vidéo qui a circulé sur la toile, il a brutalisé la femme présentée comme celle de No Pity et a d'ailleurs adressé un message au 'redoutable' Général ambazonien.
"No Pity, ce sont ta femme et tes enfants. Je ne leur ferai pas de mal, mais je les ai arrêtés, ils sont avec moi", avait déclaré le soldat Moja.

Plus d'une semaine après cette arrestation, les informations parvenues à la rédaction, indiquent que la femme de No Pity, est enfermée à la prison centrale de Buéa. Tamfu Richard, l'avocat de la jeune dame, Antoinette Gohla, résidente à Sandpit Buea, a révélé qu'elle est enceinte de 8 mois. Il dénonce cette détention arbitraire arguant que la dame ne peut pas servir de cobaye à l'armée pour faire pression sur No Pity.

"J ' ai été informé de façon fiable que la femme enceinte vue dans la vidéo ci-dessous a été harcelée par un certain soldat qui prétend travailler pour l'armée camerounaise et le chef du village de Bwassa alias Moja Moja est actuellement détenue et en garde à vue à la prison centrale de BUEA pour quelle offense, je ne sais pas. No pity ne peut commettre ses crimes et vous l'imputez à sa femme et à son enfant Sa marche pas comme ça. Dans les jours à venir, je porterai plainte au pénal contre M. EWOME EKO John alias Moja Moja et j'invite d'autres défenseurs des droits de l'homme à se joindre à moi pour demander justice pour la présumée femme enceinte et de surcroît innocente", a déclaré l'avocat ."

Il faut préciser que les combats au NOSO ont atteint cette semaine des proportions inquiétantes avec d'énormes pertes en vie humaines dans le camp des soldats camerounais. Le combattant ambazonien No Pity dans un message audio, s'est adressé le lundi dernier au pouvoir de Yaoundé et à l'ONU qu'ils vont multiplier les combats qui se déroulent actuellement au NOSO jusqu'à ce qu'ils soient entendus par l'ONU.