Actualités of Wednesday, 22 February 2017

Source: cameroon-info.net

Boko Haram a tué 260 civils en 2016 - Amnesty

Selon Amnesty, Boko Haram a tué 260 civils en 150 attaques en 2016 Selon Amnesty, Boko Haram a tué 260 civils en 150 attaques en 2016

Les exactions du groupe terroriste ont été mentionnées dans le nouveau rapport d’Amnesty International.

En 2016, Boko Haram a commis de nombreuses exactions en terre camerounaise, essentiellement dans des localités de l’Extrême-Nord. Dans son rapport sur la situation des Droits de l’Homme dans le monde en 2016, publié le 21 février 2017, Amnesty International s’attarde sur ces affres qui ont contraint au déplacement de nombreuses populations.

Dans son document, l’ONG révèle que « pendant l’année, il a perpétré au moins 150 attaques, dont 22 attentats-suicides, qui ont fait au moins 260 morts parmi les civils». Amnesty donne des détails concernant certaines attaques.

«La population civile vivant autour du lac Tchad a ainsi été prise pour cible de manière systématique. Boko Haram a délibérément visé des civils en commettant des attentats contre des marchés, des mosquées, des églises, des écoles et des gares routières. Rien qu’en janvier, au moins neuf attentats-suicides ont coûté la vie à plus de 60 civils. Le 10 février, dans la ville de Nguéchéwé, à 60 kilomètres de Maroua, deux femmes se sont fait exploser lors d’un enterrement, tuant au moins neuf civils, dont un enfant, et blessant plus de 40 personnes. Le 19 février, deux autres femmes ont fait de même sur un marché extrêmement fréquenté dans le village de Mémé, non loin de Mora, faisant au moins 24 morts et 112 blessés parmi les civils. Cinq personnes ont été tuées et au moins 34 autres blessées lors de deux attentats-suicides sur des marchés de Mora, le 21 août et le 25 décembre», mentionne l’ONG.

Les attaques de Boko Haram selon Amnesty sont la cause du déplacement de plus 135 170 000 personnes depuis 2014. «Le groupe Boko Haram s’est rendu coupable de crimes relevant du droit international et d’atteintes aux droits humains, dont des attentats-suicides dans des zones civiles, des exécutions sommaires, des actes de torture, des prises d’otages, des enlèvements, le recrutement d’enfants soldats, ainsi que le pillage et la destruction de biens publics, privés ou religieux», s’indigne l’ONG.