Actualités of Thursday, 11 August 2016

Source: cameroon-info.net

Boko Haram effectue une incursion meurtrière à Gambarou

L'armée camerounaise au front contre Boko Haram L'armée camerounaise au front contre Boko Haram

L’attaque a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 août 2016. L’intervention des forces de défense camerounaises et de la Force multinationale mixte a permis de rendre moins lourd le bilan chiffré à 5 morts et 2 blessés.
Selon des informations recueillies et diffusées par notre confrère Olivier Mbellé, Directeur de publication du journal Le Courrier, la secte islamo-terroriste Boko Haram a perpétré une attaque dans le village de Gambarou dans la nuit du 9 au 10 août 2016. Citant une source militaire, il indique que les assaillants ont attaqué le village de Gambarou, situé non loin de Doublé, sur l’axe Mora-Waza, dans le Département du Mayo-Sava. Leur incursion a fait des victimes du côté des habitants.

«Le bilan complet de cette incursion de Boko Haram fait état de 5 morts parmi les civils villageois, 2 blessés par balles, 2 camions de transport de commerçants brûlés, 64 cases incendiées, 189 moutons et chèvres calcinés par les assaillants», signale notre confrère. Alertée par cette attaque, une patrouille légère des éléments de l'opération Alpha du Bataillon d'Intervention Rapide s’est lancée dans une contre-offensive contre les combattants de Boko Haram.

Les militaires camerounais n’ont pas agi seuls. Ils ont été aidés par les éléments de la Force Multinationale Mixte basée à Mora, venus en renfort. Acculés, les combattants de la secte terroriste ont dû replier. Ils ont battu en retraite et se sont réfugiés au Nigéria proche. La détermination de l’ennemi était inébranlable. Impossible, dès lors, de résister à la puissance de feu des forces coalisées.

Bien qu’elles s’espacent quelque peu, les attaques de Boko Haram dans la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun persistent. Elles laissent voir la sauvagerie de leurs auteurs, capable de tuer pour le simple plaisir d’ôter la vie à des innocents. L’on n’a toujours pas compris pourquoi ils s’en sont pris au sexagénaire Parahod Douvagui, décapité dans la nuit du 25 au 26 juillet 2016 à Vreket, son village, où il vivait seul depuis la fuite des autres habitants.