Les terroristes de la secte islamiste Boko Haram venus du Nigéria voisin ont été repoussés par les forces de l’armée camerounaise qui a vaillamment défendu la sécurité des citoyens parfois au péril de leur vie.
Cependant, depuis un certain moment, les attaques à armes lourdes ont progressivement disparu au profit des attentats kamikazes qui font tout autant de victimes. Il ne serait pas incongru de se demander si ces «bombes humaines» traversent vraiment la frontière du Nigéria et arrivent au Cameroun sans se faire prendre par la police des frontières et le dispositif sécuritaire mis en place par l’Etat dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Cavayé Yéguié Djibril Président de l’Assemblée Nationale, a deux fois de suite affirmé que «Boko Haram est parmi nous». D’après La Nouvelle Expression du jeudi 14 janvier 2016, il a avancé ces propos lors de la visite de Guillaume Soro, Président de l’Assemblée Nationale Ivoirienne. Il tenait ainsi a attirer l’attention sur le fait que les terroristes peuvent très bien être des camerounais, qui, pour une raison ou pour une autre, ont décidé de s’adonner à des activité destructrices.
«Quand on observe bien, ces kamikazes sont généralement interceptés lorsqu’ils sont déjà dans des villages camerounais, rarement à la frontière avec le Nigéria. Comme s’ils ne venaient pas de loin», révèle un agent d’une ONG humanitaire installée à Maroua.
De plus il serait difficile de comprendre les motivations de Boko Haram qui à l’origine prônait le fait de ne pas vouloir de l’éducation occidentale, mais Vouloir refuser «l’occident» en combattant avec des armes occidentale reste difficile à expliquer. L’islam serait pour la secte la source de toute motivation, cependant, les attentats contre les mosquées sont de plus en plus courants, de jeunes camerounais sont kidnappés et reviennent en bombes humaines pour attaquer leurs propres villages.