Actualités of Tuesday, 5 April 2016

Source: cameroon-tribune.cm

Boko Haram n’est pas loin d’être terrassé

Les éléments du Bataillon d'intervention rapide Les éléments du Bataillon d'intervention rapide

Selon les chefs d’état-major des armées de la Commission du Bassin du Lac-Tchad, l’ennemi n’est pas loin d’être terrassé.

Le général Lamidi Adeosun s’est montré particulièrement satisfait en fin de semaine dernière face à la presse à l’issue des travaux de la réunion spéciale des chefs d’état-major de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et le Bénin.

Le commandant de la Force multinationale mixte (FMM) qui a récemment effectué une tournée sur le terrain à l’effet d’apprécier l’état d’esprit des hommes dans le cadre de la guerre contre Boko Haram s’est montré optimiste sur le mandat qui leur a été confié par les chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région.

Cette satisfaction tient tant à la coordination qu’à la collaboration entre les troupes de la FMM et celles des Etats-membres qui sont engagées dans cette guerre contre Boko Haram.

A travers le commandant de la FMM, c’est l’ensemble des responsables militaires que la capitale camerounaise a reçu qui ont tenu à exprimer leur satisfaction sur l’avancée de la guerre contre la secte islamiste.

« Nous pouvons continuer dans cette attitude positive pour accomplir le mandat qui nous a été confié par les autorités politiques et militaires pour atteindre notre but dans un futur très proche », a notamment indiqué le général Adeosun à la presse vendredi dernier à Yaoundé.

Dans une guerre où les pays de la ligne de front continuent d’avoir la maîtrise du terrain au détriment de la secte islamiste. Aujourd’hui, les soldats de ces pays ne se contentent plus d’attendre Boko Haram. La secte islamiste est désormais traquée dans ses bases, comme le montre les dernières attaques des forces spéciales camerounaises à Ngoshe et Kumshe.

Dans ce qui est présenté comme l’ultime phase de la bataille contre Boko Haram, les autorités militaires n’ont pas manqué d’indiquer que l’apport de tous sera précieux. Y compris des populations civiles qui contribuent déjà, comme on peut le constater au Cameroun, à travers les comités de vigilance qui apportent de précieuses informations aux forces de défense et de sécurité.

Aujourd’hui, les jours de la secte islamiste semblent plus que jamais comptés, car la rencontre de Yaoundé a permis de continuer à accélérer la coopération entre les actions de la Force multinationale mixte et celles des armées de nos Etats. Ceci dans le cas où la guerre contre Boko Haram a quitté la phase conventionnelle pour se transformer en des attaques kamikazes de la part de la secte islamiste.

Ici aussi, Boko Haram est en net recul en raison de la réaction et de la détermination affichée par les pays de la ligne de front qui commencent à trouver des solutions à ce phénomène.

Les populations, organisées pour ce qui est du Cameroun par le biais des comités de vigilance ne cessent d’apporter leur concours en termes d’informations, quand elles ne vont pas jusqu’à la maîtrise des kamikazes comme on l’a récemment observé dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Tout ceci intervient dans un environnement où les populations, toujours promptes à aider les pouvoirs publics dans ce conflit, manifestent elles aussi l’envie de voir prendre fin cette guerre qui nous est imposée depuis deux ans déjà.