Deux kamikazes, présumés membres de la secte islamiste Boko Haram, ont été tués par l’armée camerounaise dans la nuit de vendredi dans la localité de Kolofata (Extrême-Nord), a appris APA de source sécuritaire.

Manifestement venus du Nigeria voisin les terroristes, pistés par le comité de vigilance, ont été signalés aux soldats au moment où ils tentaient, en attendant sans doute le lever du jour, de se positionner dans un lieu de grande affluence.

Kolofata est, depuis mai dernier, devenu l’une des principales cibles du mouvement jihadiste qui y opère des incursions quasi-quotidiennes et parfois mortelles.

Le sujet Boko Haram, note-t-on, était au cœur de la réunion des ministres en charge de la Défense des pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) et du Bénin, qu’a accueilli jeudi dernier la capitale camerounaise, Yaoundé.

A l’occasion le chef de ce département au Cameroun, Joseph Beti Assomo, a déclaré que l’action des forces de sécurité des Etats, combinée à celle de la Force multinationale mixte (FMM), avait permis de pousser la secte islamiste dans ses derniers retranchements, permettant ainsi à des régions entières de revivre pleinement et progressivement dans la paix, et à des centaines de milliers de populations de retrouver leur terroir «mis à feu, à sang ou à sac il y a encore deux ou trois ans».