Yaoundé, la capitale du Cameroun, est en proie à une vague d'enlèvements d'enfants sans précédent. Le 12 avril 2024, une enfant a été enlevée sous les yeux d'une caméra de surveillance au quartier Nkomkana. Heureusement, elle a été retrouvée abandonnée à Melen et conduite au poste de police le même jour. Toutefois, l'auteure de l'enlèvement n'a toujours pas été identifiée, malgré les images capturées par la caméra de surveillance. Bonne nouvelle.
Ce cas n'est malheureusement pas isolé. Le phénomène des enlèvements d'enfants s'intensifie à Yaoundé, comme l'a rapporté le lanceur d’alerte N'ZUI MANTO sur sa page Facebook. Les réseaux sociaux sont inondés d'images d'enfants portés disparus, et les médias rapportent chaque semaine un nouveau cas de rapt. Les forums et groupes WhatsApp et Facebook sont envahis par les appels à l'aide des parents désespérés à la recherche de leurs enfants.
Les avis de recherche sont omniprésents dans la ville, inondant les murs des maisons, des églises, des bars, des boutiques et même des poteaux électriques. Parmi les cas les plus mémorable ces dernières années, celui de la petite fille Audrey Mbida Zemg, âgée de 7 ans, recherchée depuis le 9 janvier 2021, et d'un autre enfant de 6 ans, porté disparu au quartier Tam-tam à Yaoundé depuis le 7 janvier 2021. Christelle Ona, âgée de 13 ans, élève en classe de 4ème au lycée de Biyem-Assi, est portée disparue depuis plus d'un mois. Au moins une vingtaine d'enfants ont été kidnappés à Yaoundé pendant les fêtes de fin d'année et en ce début d'année 2021.
Face à cette situation alarmante, les autorités camerounaises doivent prendre des mesures urgentes et concrètes pour protéger les enfants et mettre fin à ce fléau. Les parents, quant à eux, sont appelés à la vigilance et à la prudence, en surveillant de près leurs enfants et en signalant tout comportement suspect aux forces de l'ordre. La sécurité des enfants est l'affaire de tous, et il est essentiel que chacun se mobilise pour mettre fin à ces enlèvements qui déchirent les familles et traumatisent les victimes.