Lorsqu’elle croyait bien faire en rappelant à l’élan patriotique, voilà qu’elle est reprise par son compatriote Boris Bertolt; en effet, Calixthe Beyala s’offusque de ce qu’en plein messe sportive comme la CAN féminine qui se tient en ce moment au Cameroun suscitant le regard du monde sur le pays, des compatriotes décident d’initier des grèves et mouvements d’humeur, situation qui selon l’écrivaine jette du discrédit au drapeau Camerounais.
Pour elle, on aurait pu attendre que la compétition se referme avant d’engager des démarches dans ce sens. Opinion que rejette avec véhémence le journaliste Boris Bertolt sur son compte Facebook en ces mots : « PAUVRE CALIXE BEYALA, TU AS FANÉ »
L’époque où tu me faisais rêver est révolue. Tu as intellectuellement autant fané que tes écrits. N’étant plus qu’une ombre qui se rêve encore en lumière. Cette quête permanente de reconnaissance qui te fait régulièrement courir à Yaoundé pour des médailles n’a pas seulement noirci ton jugement mais également ton imagination.
Quelle insensibilité ! Ces enfants qui se sont fait tabasser comme des animaux par la soldatesque de l’une des plus vieilles tyrannies d’Afrique pouvaient être tes enfants. Un peu de compassion d’une mère, d’une femme, d’un être qui a vécu la violence n’aurait rien enlevé à ta boulimie pour les photos et parures à Yaoundé.
Je te verrai certainement parler de Marine Le Pen ou encore de Ping dans les prochains jours. Mais pour tout te dire ce que je verrai c’est l’un des soutiens les plus dangereux des satrapies de l’Afrique centrale. Tu aurais mieux gagné à te taire.
Il est aisé de comprendre pourquoi tes cadets que tu détestes tant. Notamment celle qui était aux ateliers de la pensée ne pouvait éprouver que du mépris à ton égard. Au plaisir de ne plus jamais te lire et t’écouter. Au fait tu n’es otage que de la misère intellectuelle dans laquelle tu te trouves. »
Affaire à suivre !