• Anne Feconde Noah fait des révélations sur la présidentielle de 2018
• La porte-parole du PCRN parle de fraude dans le bureau de vote de Paul Biya
• Le PCRN a pris part aux travaux d’élaboration du projet de nouveau code électoral
La transparence du scrutin présidentiel de 2018 qui a accordé un nouveau septennat à Paul Biya revient dans les débats de l’émission Club d’Elites de ce dimanche 28 novembre 2021. La porte-parole du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn)Anne Feconde Noah, a fait une grave révélation sur le déroulement du scrutin dans le bureau où Paul Biya avait voté. Selon ses déclarations, le bureau de vote de centre ont a été bourré.
« Le bureau de vote de Bastos, dans lequel Paul Biya a voté en 2018 a été bourré. Si le représentant de ce bureau me porte plainte j’irai me défendre », a-t-elle déclaré.
Le PCRN confirme ainsi que l’élection présidentielle du 2018 a été émaillée de fraudes. Cette sortie de la porte-parole du parti de Cabral Libii est jugée tardive par certains analystes politiques. C’est le cas Daniel Labou. « Le Pcrn fait de la comédie. Si on a bourré alors, il y a eu fraude. Si le Pcrn n’a pas marché pour dénoncer la fraude comme le MRC l’a fait, alors ils sont des collaborateurs du fraudeur », a-t-il déclaré.
Le PCRN, le MRC et 5 autres partis politiques de l’opposition ont proposé un projet de code électoral consensuel pour sortir le Cameroun du cycle des crises électorales. Le document est déposé sur la table de Paul Biya selon les auteurs. La conférence de presse prévue pour livrer les grandes lignes de ce projet a été interdites par les autorités locales de la capitale.
Nous « regrettons et condamnons fermement cette dérive et insulte à l’intelligence des Camerounais, qui entache I ‘image du pays et consacre le mépris de l'Etat de droit. En effet, aucun des deux motifs à savoir ; «Ingérence dans les compétences législatives et « Tenue encours de la session parlementaire » n'est juridiquement fondé. Cette interdiction apparait comme un acte administratif manifestement irrégulier, ce d'autant plus que la loi n90/035 du 19 décembre 1990 ne prévoit pas l’hypothèse d'une interdiction s’agissant d'une réunion publique », lit-on dans un communiqué publié par les auteurs du projet de code électoral.