Selon des informations vérifiées par Le Courrier du Cameroun, la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), sous la direction de Samuel Eto'o, aurait souhaité prendre en charge la supervision complète des matchs de gala Cameroun-Brésil, notamment la gestion des ventes de billets et d'autres aspects logistiques. Toutefois, cette proposition a été catégoriquement rejetée par Tony Obam, président des acteurs camerounais de la filière banane plantain, principal organisateur de l'événement.

Samuel Eto'o, absent lors du match aller à Douala sous prétexte du lancement du championnat MTN Elite One, prévu le même jour, sera également absent à Yaoundé pour le match retour. Certains observateurs y voient une manœuvre délibérée.

« Eto'o a sciemment organisé ce boycott. Les dates des matchs étaient connues depuis longtemps, mais il a préféré fixer le lancement du championnat au samedi 7 décembre 2024, alors qu'il aurait pu le reporter au dimanche 8. Il a choisi cette date pour créer des tensions et diviser les forces en présence », a confié un journaliste sportif sous couvert d'anonymat.

Ce climat tendu a également affecté d'autres personnalités du football camerounais. Rigobert Song, qui avait été désigné comme entraîneur des ex-Lions indomptables pour ces matchs de gala, a lui aussi opté pour une autre voie en se rendant à Melong, plutôt qu'à Douala ou Yaoundé. Même Ronaldinho, qui avait confirmé sa présence pour cet événement, n'a finalement pas fait le déplacement au Cameroun.

Cette série de désistements alimente les spéculations sur les désaccords internes au sein de la FECAFOOT et sur les véritables motivations derrière l'organisation de ces matchs, ainsi que sur le rôle de Samuel Eto'o dans cette affaire.