Actualités of Wednesday, 1 March 2017

Source: cameroon-info.net

Braquage dans un site minier de Batouri: 200g d'or emportés

Une plainte contre inconnu a été déposée au commissariat de sécurité publique de Batouri Une plainte contre inconnu a été déposée au commissariat de sécurité publique de Batouri

Cette affaire fait encore l’objet de nombreux commentaires à Batouri dans la Région de l’Est. Deux hommes armés et cagoulés se sont introduits sur le site minier d’une société basée dans le chef-lieu du département de la Kadey. Les faits remontent à la matinée du 18 février 2017. Le quotidien Mutations édition du 1er mars 2017 qui relaie cette information, rapporte que ces présumés voleurs ont arraché environ 200 grammes d’or auprès des ouvriers. «Ils ont menacé les ouvriers avec leurs armes et ceux-ci étaient obligés de leur remettre les 200 grammes d’or, fruit du travail de plusieurs jours», déclare une source policière qui suit de près le dossier. Celle-ci révèle que la quantité d’or prise dans ce site, au vu des prix pratiqués localement, pourrait coûter 4 millions de FCFA. Alors que les présumés malfrats restent jusqu’ici non identifiés, une plainte contre inconnu a été déposée au commissariat de sécurité publique de Batouri.



Le journal fait remarquer que ce type de braquage depuis un certain temps devient de plus en plus récurrent à Batouri. «Les bandits armés ne cessent de pénétrer les différents sites à Bétaré-Oya, Garoua-Boulai, Ngoura dans le département du Lom-et-Djerem et Batouri, Kambélé, Boubara, Gbiti et Ketté dans la Kadey, où ils dépouillent systématiquement les orpailleurs et les collecteurs d’or», écrit-il. Des sources de ce côté constatent que le phénomène a pris de proportions inquiétantes avec l’entrée en scène de l’exploitation semi-mécanisée, lorsqu’il fallait sauver environ 13 tonnes d’or dans la zone de retenue, au niveau de Bétaré-Oya. Avant la mise en eau du barrage hydroélectrique de Lom Pangar. Un orpailleur rencontré par le quotidien déclare que «ces gars fonctionnent avec la complicité de ceux-là même qui travaillent dans ces chantiers».