Actualités of Friday, 17 February 2023

Source: Me Amedee Dimitri Touko

Braquage intellectuel : Nathalie Yamb mis à nu par un avocat

L’ambition panafricaniste c’est de réaliser les États-Unis d’Afrique. L’ambition panafricaniste c’est de réaliser les États-Unis d’Afrique.

L’avocat Me Amedee Dimitri Touko Tom ne comprend pas comment la panafricaniste Natha-lie Yamb parvient à jeter des fleurs à Paul Biya qui a conduit sans pays dans la pauvreté durant les 40 dernières années.

Le panafricanisme est un mouvement et une idéologie politique, qui promeut l'indépendance totale du continent africain et encourage la pratique de la solidarité entre les Africains et les personnes d'ascendance africaine, où qu'ils soient dans le monde, indépendamment de leurs origines ethniques, leurs appartenances religieuses, ou leurs apparences physiques...

L’ambition panafricaniste c’est de réaliser les États-Unis d’Afrique.
Mon opinion c’est que la démarche des auto-proclamés panafricanistes dont Nathalie YAMB est l’égérie, se réduit à des slogans, des incantations, des prêches saillants contre les puissances impérialistes, ou une doctrine des brailleurs et pleurnicheurs spécialisés dans l’égrainage des chapelets des meurtrissures et des frustrations de l’Afrique.

Pour être indépendante, l’Afrique doit se construire elle-même.
Pour être solidaire, l’Afrique doit pouvoir « se réaliser » elle-même : politiquement, économi-quement, socialement.

En effet, l’Union, l’Unité et la Solidarité qui sous-tendent le projet panafricain, ne se réalisent pas dans la dictature et la pauvreté. La fédération n’est pas et ne sera jamais une association des misères. En effet, 0 + 0 = 0. On ne conjugue que des forces.

Pour ma part, le panafricanisme doit avant tout être un projet d’émancipation politique et éco-nomique des États Africains, notamment par l’adoption des modes de gouvernance qui pla-cent l’Homme, la dignité de l’Homme au centre de tout.
Ma vision du panafricanisme est donc celle qui aide à bâtir au préalable des États politique-ment, économiquement et socialement robustes et à réaliser dans un deuxième temps, la Fédé-ration. La praxis des constructions politiques trans-étatiques nous indique qu’un État démocra-tique, riche puissant, ne s’associe pas à un État, pauvre, corrompu, autoritaire ou dictatorial…

Ce panafricanisme de l’incantation qui plébiscite d’authentiques dictateurs dont Paul BIYA, qui ont plongé leur peuple dans la misère et la pauvreté, comme étant des champions du pana-fricanisme est simplement du braquage intellectuel.
Par ailleurs, ce panafricanisme silencieux sur les crimes des dirigeants africains envers leur peuple, qui détournent l’attention de ce dernier par une sur-communication sur l’omniresponsabilité des puissances impérialistes, est une vraie escroquerie politique, intellec-tuelle et morale.

La valeur de l'Afrique de demain ne se mesurera pas au débit de ses sécrétions lacrymales. Ce panafricanisme d’accompagnement des dictatures africaines que promeut Nathalie YAMB est véritablement une imposture.

Pour moi donc, l’urgence Panafricaniste, c’est avant tout, la prise de Responsabilité de l’Afrique et des Africains et non la dilution de celle-ci dans un torrent d’incantations et de prêches contre l’ogre français.

DE LA DILUTION DE LA RESPONSABILITÉ DES TYRANS AFRICAINS

La stratégie de l’omniresponsabilité de la puissance coloniale ne développera jamais l’Afrique. C’est sur le terrain de la praxis sociale et politique qu’il faut agir, en travaillant à congédier les dictatures pour faire émerger la vision du monde des peuples et d’authentiques leaders, à même de défendre l’Afrique contre des prédateurs occidentaux.

Pour cela, nous devons avoir le courage, l’honnêteté intellectuelle et la lucidité nous permet-tant de saluer et promouvoir des dynamiques populaires pertinentes, des profils, qui présentent des compétences du registre comportemental précieuses pour l'essor de l'Afrique.

Nous ne devons pas céder au diktat du « tous pourris » comme le fait Nathalie YAMB, qui essaye d’engloutir dans un magma de médiocrité et de pessimisme ces forces du progrès qui essayent de s’organiser, ces nombreux talents qui feront l’Afrique de demain. Ces talents exis-tent dans le peuple, ces talents existent parmi les leaders d’opinion et responsables politiques.

Nathalie YAMB essaye en réalité de diluer la responsabilité du régime BIYA, dans la France, dans le peuple...

Elle en vient même à insinuer qu’à la place de BIYA, personne ne pourrait faire mieux que celui qu’elle présente finalement comme le porte flambeau de son panafricanisme. Ce panafri-canisme stérile qui se réduit au rejet de la France (que Paul BIYA n’a pas réalisé et ne peut réaliser) ne peut construire l’Afrique de demain.

Nous devons congédier les apôtres du <>, nous devons extirper en nous la culture de la méchanceté, de l’avidité, de la cupidité, de la jalousie, de l’insatiabilité, du mensonge, qui sécrète chez nous l’idée que le monde n’est que prédation et prévarication.

Nous devons apprendre à célébrer notre intégrité et celle de nos semblables. Sans aucun com-plexe, nous devons afficher ces valeurs essentielles de l’Afrique, chacun de nous.

Nous devons faire éclore individuellement et collectivement, notre DESIR de JUSTICE. Construire l’Afrique unie, c’est d’abord vaincre ces systèmes qui arrachent leur liberté et leur vie à tant de citoyens.
Justice pour Martinez ZOGO.