Actualités of Tuesday, 1 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Breaking: libération inévitable d'Amougou Belinga, de nouvelles preuve en patate chaude à Etoudi

Jean Pierre Amougou Belinga Jean Pierre Amougou Belinga

Dans les prochains jours ou semaines, les Camerounais ne doivent pas être étonnés lorsqu'ils apprendront la libération de Jean Pierre Amougou Belinga.

D'après le journal "Premières heures", les nouvelles de l'affaire Martinez Zogo font état d'un embarras qui se serait emparé d'Etoudi, après que de nouvelles preuves incriminant un autre membre du sérail aient été versés au dossier.

Ces nouveaux éléments prouvent que Jean Pierre Amougou Bélinga et Maxime Eko Eko ne peuvent être accusés de la planification et du meurtre de Martinez Zogo.

"Plus de 6 mois après la disparition du chef de Amplitude FM, Martinez Zogo, la République connait les vrais coupables et attend. Quant aux innocents incarcérés à Kondengui, la République est dans l'embarras, malgré l'amoncellement des preuves les disculpant", écrit le journal à la manchette de sa parution de ce mardi 1er juillet.


Qui est le vrai coupable?

Dans le journal actuellement dans les kiosques, nos confrères ne portent même pas des gans pour accuser directement le SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh. Toujours selon le journal, le chef de l'Etat serait au courant de cette affaire. Une suite sera donnée, selon les sous entendus du journal Première heure.


Fin juin, l'avocat de la famille de Martinez Zogo, maître Calvin Job a révélé il y a quelques heures sur RFI, la demande que lui ont faite les ayants droits du journaliste enlevé puis retrouvé mort en janvier dernier en état de putréfaction à Ebogo 3.

"La réalité du dossier ne peut conduire qu’à la qualification d’assassinat. D’ailleurs, tant qu’il n’y a pas de requalification, nous ne pouvons pas parler d’enterrement ou de mainlevée des scellés sur le corps de Martinez Zogo. Que le juge requalifie, et après, au moins, Martinez sera enterré, son âme aura connaissance de l’inculpation qui aura été retenue contre les auteurs. Ce qu’on comprend au final, c’est qu’on essaie de nous faire croire que finalement le but ce n’était pas d’assassiner Martinez, le but c’était simplement de le torturer. Mais personne n’est allé le déposer à l’hôpital", a déclaré Me Calvin Job .

"On a retrouvé son corps dans la broussaille, mutilé, en état de putréfaction. Donc on ne peut pas nous dire aujourd’hui que cette qualification de torture est celle qui correspond. Nous pensons que le premier juge n’avait pas suffisamment perçu ces enjeux là, et peut-être aussi qu’il y avait une volonté de préserver une certaine paix sociale. Mais on pense qu’à ce jour, il n’y a plus lieu de le faire, il faut appeler un chat un chat et inculper au regard des actes de chacun", a-t-il ajouté.

Dans sa sortie, l'avocat de la famille de Martinez a en outre révélé une information très importante. Il affirment qu'ils sont désormais au courant de qui a tué Martinez et comment tout s'est passé.

"On sait exactement qui a fait quoi, comment, à quelle heure, à quel temps, on le sait".