Un incident d'une extrême gravité s'est produit aujourd'hui au tribunal de Tibati, dans la région de l'Adamaoua. Aba BOUKAR, substitut du Procureur de la République près le tribunal de première instance de Tibati et fils du président de l'Assemblée nationale Cavaye Yeguie Djibril, a été poignardé en pleine audience par un prévenu.

Selon nos informations, l'agression s'est déroulée de manière soudaine alors que l'audience suivait son cours normal. Le prévenu, dont l'identité n'a pas encore été communiquée, aurait sorti une arme blanche avant de s'en prendre violemment au magistrat sous les yeux effarés de l'assistance.


Suite à cette attaque, Aba BOUKAR a immédiatement été évacué vers l'hôpital de Tibati. À l'heure où nous publions cet article, aucune information officielle n'a été communiquée concernant son état de santé, mais la situation serait prise très au sérieux par les autorités sanitaires locales.


Cette agression intervient dans un contexte où la sécurité des magistrats fait l'objet de préoccupations croissantes. L'attaque contre le fils d'une des plus hautes personnalités de l'État camerounais soulève de nombreuses questions sur les dispositifs de protection mis en place dans les tribunaux du pays.
Des sources proches du dossier nous indiquent que les forces de l'ordre ont immédiatement appréhendé l'agresseur, qui serait actuellement en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes et les motivations de cet acte.



Cette agression sans précédent contre un magistrat en fonction a provoqué une onde de choc au sein de la communauté judiciaire camerounaise. Plusieurs associations de magistrats ont d'ores et déjà exprimé leur indignation et réclament des mesures urgentes pour garantir la sécurité des personnels de justice.

Au palais de l'Assemblée nationale, l'information aurait été reçue avec stupeur. Le président Cavaye Yeguie Djibril n'a pas encore fait de déclaration officielle concernant l'agression dont a été victime son fils.


Cet incident dramatique remet en lumière les problèmes de sécurité auxquels sont confrontés les tribunaux camerounais. Depuis plusieurs années, des voix s'élèvent pour dénoncer l'insuffisance des moyens alloués à la protection des magistrats et autres personnels de justice, particulièrement exposés dans l'exercice de leurs fonctions.

Les autorités judiciaires et sécuritaires devraient prochainement communiquer sur les mesures envisagées pour renforcer la sécurité dans les tribunaux afin d'éviter que de tels drames ne se reproduisent.