Nouveau gouvernement, tout est fin prêt. 62 ministres, ministres délégués confondus. La copie du nouveau gouvernement est finalement prête. Paul Biya pratique le statut quo. De nouveaux visages, mais aussi quelques anciens. Les recalés.

Après de nombreuses années d’attente, le président Paul Biya rendra enfin sa copie pour la mise en place d’un nouveau gouvernement. Selon certaines indiscrétions, le président, à quelques années des élections présidentielles, ne prend aucun risque et préfère garder une grande partie de l’équipe actuelle.

Cette dernière se chargera certainement de conduire la politique de l’État, telle que définie par lui. Et au nombre de ces ministres gardés par le président, se trouve en bonne place, le ministre d’État Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh.

Nul doute que son maintien tient à la confiance que le président Paul Biya a placée en lui. Surtout que, certains faits d’armes militent en sa faveur notamment, l’organisation réussie de la CAN TotalEnergies 2021, la gestion efficace de la pandémie du covid-19.

Aux côtés de cette haute autorité de l’État, les mêmes indiscrétions indiquent que, contre toute attente et contrairement à ce que les uns et les autres pensaient, le ministre de la Santé publique bénéficie également de la très haute confiance du chef de l’État. Il n’a pas seulement été maintenu, il a également été porté au poste beaucoup plus influent.

Le ministre Joseph LE repart à la présidence de la République pour occuper le poste de Secrétaire général adjoint. Le ministre Courtès quitte son département ministériel pour une destination inconnue. Henry Eyebe Ayissi change de portefeuille, Ndong Soumet est confirmé ministre plein.

Narcisse Mouelle Kombi paye la note son incompétence. Madeleine Tchuenté fait ses aurevoir au gouvernement. Magloire Séraphin Fouda est promu. Certains visages font leur entrée ; parmi eux des visages publics rompus dans la haute administration. D’autres simplement mutés dans d’autres départements ministériels.

Certains noms ressortent comme grands absents dans le prochain gouvernement. Il s’agit bien évidement du ministre des Travaux publics qui n’a pas de nouveau bénéficié de la confiance du chef de l’État. Sa gestion calamiteuse de l’autoroute Douala-Yaoundé serait à bien des égards à l’origine de ses déboires politiques.

Mais il est remplacé à ce poste par un autre fils de l’Ouest Cameroun. Il fait partie de nouveaux entrants du gouvernement. Ce dernier se chargera certainement de finir les travaux de cette autoroute. La Mefou et Afamba s’en sort avec un ministre délégué en dehors du ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, maintenu.