Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o Fils se bat comme un beau diable pour montrer son autorité. Laquelle autorité a été piétinée ces dernières semaines par le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi en complicité avec des têtes pensantes à la présidence de la République.
Vous l’aurez compris, on parle de l’affaire de Marc Brys. On se demandant si le sélectionneur nommé va-t-il finir par rentrer dans son pays ? Finalement, la réponse à la question est non. Il reste le coach qui succède à Rigobert Song Bahanag.
Mais pour Samuel Eto'o Fils, c’est à croire que lorsqu’un problème finit, un autre réapparaît de sitôt. En effet, les clubs de football professionnels décident de traîner la Fecafoot en justice pour détournement des primes des sponsors, des recettes des stades et des retombées de la Coupe du monde.
Dans le communiqué signé par leur rapporteur à Douala le 15 mai 2024, on peut lire que « suite à la réunion tenue par les présidents de clubs d'élites de football (…), le rapporteur de séance invite tous les présidents à une dernière réunion (…) pour une relecture définitive et une publication de leurs grandes résolutions ».
« Entre autres, confier le dossier des clubs d'élites à un groupe d'avocats afin d'aller en justice contre la Fecafoot pour détournement des quoteparts des sponsors (MTN - 1XBET - TIOF), saisir les autorités sportives, judiciaires et administratives sur les détournements des retombés de la Coupe du monde 2023 et les recettes de stade (matchs joués), saisir le gouvernement camerounais, la CAF et la FIFA pour le départ sans condition du président actuel de la Fecafoot », précise la note.
C’est donc un énième dossier peu honorant de Samuel Eto'o Fils que l’opinion publique a la tristesse ou la joie – cela dépend du côté duquel on se trouve – d’apprendre dans cette période marquée par la "guerre froide" entre l’ancien capitaine des Lions indomptables et l’État.